Modèles de fiches de paie 2023 (10/23)

Publié le 26 octobre 2023 à 19:12

Modèles de fiche de paie

Au 1er octobre 2023

- Fiche de paie à 39 heures mise à jour au 1er octobre 2023

- Fiche de paie à 35 heures mise à jour au 1er octobre 2023

- Tableau des cotisations sociales 2023

- Calcul de la réduction Fillon pour mai 2023

Au 1er mai 2023

- Fiche de paie à 39 heures mise à jour au 1er mai 2023

- Fiche de paie à 35 heures mise à jour au 1er mai 2023

- Tableau des cotisations sociales 2023

- Calcul de la réduction Fillon pour mai 2023

Au 1er janvier 2023

- Fiche de paie à 39 heures mise à jour au 1er janvier 2023

- Fiche de paie à 35 heures mise à jour au 1er janvier 2023

- Tableau des cotisations sociales 2023

- Calcul de la réduction Fillon pour janvier 2023

Fiche de paie à 39 heures mise à jour au 1er octobre 2023

Ce modèle correspond au statut d’un serveur rémunéré au smic hôtelier, bénéficiant de deux jours de repos hebdomadaire. Il est présent lors des deux repas mais n’est nourri qu’une fois par jour par son employeur. Il n’a pas été absent au cours du mois de travail effectué. Il travaille dans une entreprise de moins de 11 salariés.


Cliquez ici pour visualiser la fiche de paie en pdf

Présentation de la fiche de paie

(1) La durée de travail dans cette entreprise est de 39 heures par semaine, soit 169 heures par mois. Le smic se calcule sur la base de 35 heures, soit 151,67 heures auxquelles on ajoute 4 heures supplémentaires par semaine majorées à 110 %. On ajoute également les avantages en nature nourriture pour obtenir la rémunération brute du salarié.

(2) L’horaire conventionnel étant de 39 heures, on peut mensualiser les 4 heures supplémentaires (4 heures × 52 semaines ÷ 12 mois = 17,33 heures).

(3) L’assiette de la CSG et de la CRDS est égale à 98,25 % du salaire brut + cotisation patronale de prévoyance et de mutuelle = (2189,39 × 98,25 %) + 9,38 + 23,46 = 2176,06 €.

(4) Les partenaires sociaux de la branche des CHR ne sont pas parvenus à un accord en juin 2022 pour préserver et faire évoluer le régime frais de santé dans la branche des CHR. Il était prévu une revalorisation de la cotisation mutuelle à hauteur de 1,37 % du plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS). Ce qui donnait une cotisation à hauteur de 46,92 €. Montant appliqué dès juillet 2022 par les assureurs historiques de la branche des CHR : Klésia et Malakoff Humanis qui ont décidés de ne pas revaloriser son montant au 1er janvier 2023, malgré l’augmentation du PMSS. Quant à la répartition, elle se fait conformément à la loi à 50/50 entre l’employeur et le salarié, soit 23,46 € chacun. Vous pouvez avoir d’autres assureurs qui vous proposent des montants différents de cotisations, mais la répartition doit être au minimum pris en charge à 50% par l’employeur.

(5) Réduction Fillon à partir du 1er janvier 2023 : entreprise de moins de 50 salariés (Fnal 0,10 %).
Coefficient : 0,2276
Réduction : 2189,39× 0,2276 = 496,48 €.

(6) Les entreprises de moins de 20 salariés bénéficient d’une déduction forfaitaire de 1,5 € par heure supplémentaire. Depuis le 1er octobre 2022, les entreprises de 20 salariés et plus et moins de 250, bénéficient d’une déduction forfaitaire de 0,50 € par heure supplémentaire.
Depuis le 1er janvier 2019, les heures supplémentaires font l’objet d’une réduction de cotisations salariales, dans la limite d’un taux de 11,31 %.

(7) Net social : Le montant net social correspond à la somme totale des revenus bruts perçus par le salarié, diminuée des cotisations et contributions sociales salariales. Les cotisations salariales de prévoyance et de retraite supplémentaire ne sont pas déduites pour le calcul du montant net social,
 2181,39 – 490,63 + 9,23 = 1699,99 €
 
(8) Cette ligne met en valeur les baisses de cotisations salariales depuis le 1er janvier 2018 : 2,40 % pour la cotisation chômage et 0,75 % pour la cotisation maladie, contre une revalorisation de 1,7 % de la CSG
(2189,39 × 3,15 %) - (2189,39 × 1,7 %) = 68,71– 37,08 = 31,63.

(9) Le salaire net à déclarer aux impôts se compose du salaire brut moins les cotisations sociales, moins les heures supplémentaires, plus la CSG-CRDS non déductible, ainsi que la CSG assise sur les heures supplémentaires (223,42 × 98,25 % × 6,80 % = 14,93) qui est intégralement non déductible du revenu imposable, plus la part patronale de mutuelle. Ce qui donne un salaire imposable de :
2189,39 – 465,36 – 223,42 + 63,10 + 14,93 + 23,46 = 1594,10 €

Fiche de paie à 35 heures mise à jour au 1er octobre 2023

Ce modèle correspond au statut d’un serveur rémunéré au smic hôtelier, bénéficiant de deux jours de repos hebdomadaire. Il est présent lors des deux repas mais n’est nourri qu’une fois par jour par son employeur et n’a pas été absent au cours du mois de travail effectué. Il travaille dans une entreprise de 15 salariés.


Cliquez ici pour visualiser la fiche de paie en pdf

Présentation de la fiche de paie

(1) Le smic est calculé ici sur la base de 151,67 heures, soit 35 heures par semaine.

(2) L’assiette de la CSG et de la CRDS est égale à 98,25 % du salaire brut + cotisation patronale de prévoyance et de mutuelle, soit : (1 957,97 × 98,25 %) + 8,42 + 23,46 = 1 955,59 €.

(3) Les partenaires sociaux de la branche des CHR ne sont pas parvenus à un accord en juin 2022 pour préserver et faire évoluer le régime frais de santé dans la branche des CHR. Il était prévu une revalorisation de la cotisation mutuelle à hauteur de 1,37 % du plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS). Ce qui donnait une cotisation à hauteur de 46,92 €. Montant appliqué dès juillet 2022 par les assureurs historiques de la branche des CHR : Klésia et Malakoff Humanis qui ont décidés de ne pas revaloriser son montant au 1er janvier 2023, malgré l’augmentation du PMSS. Quant à la répartition, elle se fait conformément à la loi à 50/50 entre l’employeur et le salarié, soit 23,46 € chacun. Vous pouvez avoir d’autres assureurs qui vous proposent des montants différents de cotisations, mais la répartition doit être au minimum pris en charge à 50% par l’employeur.

(4) Sont regroupés : la contribution autonomie solidarité (CAS à 0,30 %), le Fnal à 0,1 %, la contribution au financement des organisations syndicales à 0,016 %, la taxe d’apprentissage à 0,68 % et la contribution formation continue à 1 %, soit un total de 2,10 %.

(5) Réduction Fillon à partir du 1er octobre 2023 : entreprise de moins de 50 salariés (Fnal 0,10 %).
Coefficient : 0,2275
Réduction : 1 957,97 × 0,2275 = 445,44 €.
Si nous avons toujours fait figurer la réduction Fillon dans le modèle de fiche de paie à titre informatif, il est obligatoire désormais de mentionner le montant de tous les allègements de cotisations.

(6) Net social : Le montant net social correspond à la somme totale des revenus bruts perçus par le salarié, diminuée des cotisations et contributions sociales salariales. Les cotisations salariales de prévoyance et de retraite supplémentaire ne sont pas déduites pour le calcul du montant net social, soit 1957,97 – 443,02 +8,42 = 1523,37 €.

(7) Cette ligne met en valeur les baisses de cotisations salariales depuis le 1er janvier 2018 : 2,40 % pour la cotisation chômage et 0,75 % pour la cotisation maladie, contre une revalorisation de 1,7 % de la CSG (1 957,97 × 3,15 %) - (1 957,97 × 1,7 %) = 61,68 – 33,29 = 28,39 €.

(8) Il faut mentionner l’assiette, le taux et le montant de la retenue opérée au titre du prélèvement à la source. Dans cet exemple, le salarié n’est pas imposable.

Fiche de paie à 39 heures mise à jour au 1er mai 2023

Ce modèle correspond au statut d’un serveur rémunéré au smic hôtelier, bénéciant de deux jours de repos hebdomadaire. Il est présent lors des deux repas mais n’est nourri qu’une fois par jour par son employeur. Il n’a pas été absent au cours du mois de travail effectué. Il travaille dans une entreprise de moins de 11 salariés.


Cliquez ici pour visualiser la fiche de paie en pdf

Présentation de la fiche de paie

(1) La durée de travail dans cette entreprise est de 39 heures par semaine, soit 169 heures par mois. Le smic se calcule sur la base de 35 heures, soit 151,67 heures auxquelles on ajoute 4 heures supplémentaires par semaine majorées à 110 %. On ajoute également les avantages en nature nourriture pour obtenir la rémunération brute du salarié.

(2) L’horaire conventionnel étant de 39 heures, on peut mensualiser les 4 heures supplémentaires (4 heures × 52 semaines ÷ 12 mois = 17,33 heures).

(3) L’assiette de la CSG et de la CRDS est égale à 98,25 % du salaire brut + cotisation patronale de prévoyance et de mutuelle = (2 147,25 × 98,25 %) + 9,23 + 23,46 = 2 142,36 €.

(4) Les partenaires sociaux de la branche des CHR ne sont pas parvenus à un accord en juin 2022 pour préserver et faire évoluer le régime frais de santé. Il était prévu une revalorisation de la cotisation mutuelle à hauteur de 1,37 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale (PMSS). Ce qui donnait une cotisation de 46,92 €. Ce montant a été appliqué dès juillet 2022 par les assureurs historiques de la branche des CHR : Klésia et Malakoff Humanis, qui ont décidé de ne pas revaloriser son montant au 1er janvier 2023, malgré l’augmentation du PMSS. Quant à la répartition, elle se fait conformément à la loi à 50/50 entre l’employeur et le salarié, soit 23,46 € chacun. Vous pouvez avoir d’autres assureurs qui vous proposent des montants différents de cotisations, mais la répartition doit être au minimum prise en charge à 50 % par l’employeur.

(5) Réduction Fillon à partir du 1er janvier 2023 : entreprise de moins de 50 salariés (Fnal 0,10 %).
Coefficient : 0,2397
Réduction : 2 147,25 × 0,2397 = 514,69 €.

(6) Les entreprises de moins de 20 salariés bénéficient d’une déduction forfaitaire de 1,5 € par heure supplémentaire. Depuis le 1er octobre 2022, les entreprises de 20 salariés et plus, et de moins de 250, bénéficient d’une déduction forfaitaire de 0,50 € par heure supplémentaire.
Depuis le 1er janvier 2019, les heures supplémentaires font l’objet d’une réduction de cotisations salariales, dans la limite d’un taux de 11,31 %.

(7) Cette ligne met en valeur les baisses de cotisations salariales depuis le 1er janvier 2018 : 2,40 % pour la cotisation chômage et 0,75 % pour la cotisation maladie, contre une revalorisation de
1,7 % de la CSG (2 147,25 × 3,15 %) - (2 147,25 × 1,7 %) = 67,64 – 36,50 = 31,14

(8) Le salaire net à déclarer aux impôts se compose du salaire brut moins les cotisations sociales, moins les heures supplémentaires, plus la CSG-CRDS non déductible, ainsi que la CSG assise sur les heures supplémentaires (219,61 × 98,25 % × 6,80 % = 14,67) qui est intégralement non déductible du revenu imposable, plus la part patronale de mutuelle. Ce qui donne un salaire imposable de :
2 147,25 – 458,52 – 219,61+ 62,13 + 14,67 + 23,46 = 1 569,38 €

Fiche de paie à 35 heures mise à jour au 1er mai 2023

Ce modèle correspond au statut d’un serveur rémunéré au smic hôtelier, bénéficiant de deux jours de repos hebdomadaire. Il est présent lors des deux repas mais n’est nourri qu’une fois par jour par son employeur et n’a pas été absent au cours du mois de travail effectué. Il travaille dans une entreprise de 15 salariés.


Cliquez ici pour visualiser la fiche de paie en pdf

Présentation de la fiche de paie

(1) Le smic est calculé ici sur la base de 151,67 heures, soit 35 heures par semaine.

(2) L’assiette de la CSG et de la CRDS est égale à 98,25 % du salaire brut + cotisation patronale de prévoyance et de mutuelle, soit : (1 927,64 × 98,25 %) + 8,29 + 23,46 = 1 925,66 €.

(3) Les partenaires sociaux de la branche des CHR ne sont pas parvenus à un accord en juin 2022 pour préserver et faire évoluer le régime frais de santé dans la branche des CHR. Il était prévu une revalorisation de la cotisation mutuelle à hauteur de 1,37 % du plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS). Ce qui donnait une cotisation à hauteur de 46,92 €. Montant appliqué dès juillet 2022 par les assureurs historiques de la branche des CHR : Klésia et Malakoff Humanis qui ont décidés de ne pas revaloriser son montant au 1er janvier 2023, malgré l’augmentation du PMSS. Quant à la répartition, elle se fait conformément à la loi à 50/50 entre l’employeur et le salarié, soit 23,46 € chacun. Vous pouvez avoir d’autres assureurs qui vous proposent des montants différents de cotisations, mais la répartition doit être au minimum pris en charge à 50% par l’employeur.

(4) Sont regroupés : la contribution autonomie solidarité (CAS à 0,30 %), le Fnal à 0,1 %, la contribution au financement des organisations syndicales à 0,016 %, la taxe d’apprentissage à 0,68 % et la contribution formation continue à 1 %, soit un total de 2,10 %.

(5) Réduction Fillon à partir du 1er mai 2023 : entreprise de moins de 50 salariés (Fnal 0,10 %).
Coefficient : 0,2395
Réduction : 1 927,64 × 0,2395 = 461,67€.
Si nous avons toujours fait figurer la réduction Fillon dans le modèle de fiche de paie à titre informatif, il est obligatoire désormais de mentionner le montant de tous les allègements de cotisations.

(6) Cette ligne met en valeur les baisses de cotisations salariales depuis le 1er janvier 2018 : 2,40 % pour la cotisation chômage et 0,75 % pour la cotisation maladie, contre une revalorisation de 1,7 % de la CSG (1 927,64 × 3,15 %) - (1 927,64 × 1,7 %) = 60,72 - 32,77 = 27,95 €.
(7) Il faut mentionner l’assiette, le taux et le montant de la retenue opérée au titre du prélèvement à la source. Dans cet exemple, le salarié n’est pas imposable.

Fiche de paie à 39 heures mise à jour au 1er janvier 2023

Ce modèle correspond au statut d’un serveur rémunéré au smic hôtelier, bénéficiant de deux jours de repos hebdomadaire. Il est présent lors des deux repas mais n’est nourri qu’une fois par jour par son employeur. Il n’a pas été absent au cours du mois de travail effectué. Il travaille dans une entreprise de moins de 11 salariés.


Cliquez ici pour visualiser la fiche de paie en pdf

Présentation de la fiche de paie

(1) La durée de travail dans cette entreprise est de 39 heures par semaine, soit 169 heures par mois. Le smic se calcule sur la base de 35 heures, soit 151,67 heures auxquelles on ajoute 4 heures supplémentaires par semaine majorées à 110 %. On ajoute également les avantages en nature nourriture pour obtenir la rémunération brute du salarié.

(2) L’horaire conventionnel étant de 39 heures, on peut mensualiser les 4 heures supplémentaires (4 heures × 52 semaines ÷ 12 mois = 17,33 heures).

(3) L’assiette de la CSG et de la CRDS est égale à 98,25 %du salaire brut + cotisation patronale de prévoyance et de mutuelle = (2 100,60 × 98,25 %) + 9,03 + 23,46 = 2 096,33 €.

(4) Les partenaires sociaux de la branche des CHR ne sont pas parvenus à un accord en juin 2022 pour préserver et faire évoluer le régime frais de santé dans la branche des CHR. Il était prévu une revalorisation de la cotisation mutuelle à hauteur de 1,37 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale (PMSS), soit une cotisation à hauteur de 46,92 €. Ce mon-tant a été appliqué dès juillet 2022 par les assureurs histo-riques de la branche, Klésia et Malakoff Humanis, qui ont décidé de ne pas revaloriser son montant au 1er janvier 2023, malgré l’augmentation du PMSS. Quant à la répartition, elle se fait, conformément à la loi, à 50/50 entre l’employeur et le salarié, soit 23,46 € chacun. Vous pouvez avoir d’autres assureurs qui vous proposent des montants différents de cotisations, mais la répartition doit être au minimum prise en charge à 50 % par l’employeur.

(5) Réduction Fillon à partir du 1er janvier 2023 : entreprise de moins de 50 salariés (Fnal 0,10 %).
Coefficient : 0,2397
Réduction : 2 100,60 × 0,2397 = 503,51 €.

(6) Les entreprises de moins de 20 salariés bénéficient d’une déduction forfaitaire de 1,50 € par heure supplémen-taire. Depuis le 1er octobre 2022, les entreprises de 20 sala-riés et plus, et moins de 250, bénéficient d’une déduction forfaitaire de 0,50 € par heure supplémentaire.
Depuis le 1er janvier 2019, les heures supplémentaires font l’objet d’une réduction de cotisations salariales, dans la limite d’un taux de 11,31 %.

(7) Cette ligne met en valeur les baisses de cotisations salariales depuis le 1er janvier 2018 : 2,40 % pour la cotisa-tion chômage et 0,75 % pour la cotisation maladie, contre une revalorisation de 1,7 % de la CSG (2 100,60 × 3,15 %) - (2 100,60 × 1,7 %) = 66,17 – 35,71 = 30,46.

(8) Le salaire net à déclarer aux impôts se compose du salaire brut moins les cotisations sociales, moins les heures supplémentaires, plus la CSG-CRDS non déductible, ainsi que la CSG assise sur les heures supplémentaires (214,84 × 98,25 % × 6,80 % = 14,35) qui est intégralement non déductible du revenu imposable, plus la part patronale de mutuelle. Ce qui donne un salaire imposable de : 2 100,60 –449,11 - 214,84 + 60,79 + 14,35 + 23,46 = 1 535,25 €.

Fiche de paie à 35 heures mise à jour au 1er janvier 2023

Ce modèle correspond au statut d’un serveur rémunéré au smic hôtelier, bénéficiant de deux jours de repos hebdomadaire. Il est présent lors des deux repas mais n’est nourri qu’une fois par jour par son employeur et n’a pas été absent au cours du mois de travail effectué. Il travaille dans une entreprise de 15 salariés.


Cliquez ici pour visualiser la fiche de paie en pdf

Présentation de la fiche de paie

(1) Le smic est calculé ici sur la base de 151,67 heures, soit 35 heures par semaine.

(2) L’assiette de la CSG et de la CRDS est égale à 98,25 % du salaire brut + cotisation patronale de prévoyance et de mutuelle, soit : (1 885,76 × 98,25 %) + 8,11 + 23,46 = 1 884,33 €.

(3) Les partenaires sociaux de la branche des CHR ne sont pas parvenus à un accord en juin 2022 pour préserver et faire évoluer le régime frais de santé dans la branche des CHR. Il était prévu une revalorisation de la cotisation mutuelle à hauteur de 1,37 % du plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS). Ce qui donnait une cotisation à hauteur de 46,92 €. Montant appliqué dès juillet 2022 par les assureurs historiques de la branche des CHR : Klésia et Malakoff Humanis qui ont décidés de ne pas revaloriser son montant au 1er janvier 2023, malgré l’augmentation du PMSS. Quant à la répartition, elle se fait conformément à la loi à 50/50 entre l’employeur et le salarié, soit 23,46 € chacun. Vous pouvez avoir d’autres assureurs qui vous proposent des montants différents de cotisations, mais la répartition doit être au minimum pris en charge à 50% par l’employeur.

(4) Sont regroupés : la contribution autonomie solidarité (CAS à 0,30 %), le Fnal à 0,1 %, la contribution au financement des organisations syndicales à 0,016 %, la taxe d’apprentissage à 0,68 % et la contribution formation continue à 1 %, soit un total de 2,10 %.

(5) Réduction Fillon à partir du 1er janvier 2023 : entreprise de moins de 50 salariés (Fnal 0,10 %).
Coefficient : 0,2395
Réduction : 1 885,76 × 0,2395 = 451,64 €.
Si nous avons toujours fait figurer la réduction Fillon dans le modèle de fiche de paie à titre informatif, il est obligatoire désormais de mentionner le montant de tous les allègements de cotisations.

(6) Il faut mentionner l’assiette, le taux et le montant de la retenue opérée au titre du prélèvement à la source. Dans cet exemple, le salarié n’est pas imposable.

(7) Cette ligne met en valeur les baisses de cotisations salariales depuis le 1er janvier 2018 : 2,40 % pour la cotisation chômage et 0,75 % pour la cotisation maladie, contre une revalorisation de 1,7 % de la CSG (1 885,76 × 3,15 %) - (1 885,76 × 1,7 %) = 59,40 - 32,06 = 27,34 €.

Taux du Smic et modèles de fiches de paie précédents

- 2022
Taux du Smic 2022
Modèles de fiche de paie 2022

- 2021
Taux du Smic 2021
Modèles de fiche de paie 2021

- 2020
Taux du Smic 2020
Modèles de fiche de paie 2020

- 2019
Taux du Smic 2019
Modèles de fiche de paie 2019

Autres fiches pratiques sur le Smic hôtelier

Taux du Smic
Les mentions sur la fiche de paie : vos questions
Le plafond mensuel de la Sécurité sociale reste fixé à 3 428 euros pour 2023
Le plafond mensuel de la Sécurité sociale porté à 3666 € en 2023
Cotisations sociales
Réduction Fillon
Smic des apprentis
L’Urssaf lance une offre de conseil gratuite auprès des nouveaux employeurs

Mise à jour : octobre 2023



Questions
Photo
Jean-Marc PERRIN

jeudi 12 mai 2016

Avantage en nature gérant minoritaire : peut-on en bénéficier ?

Laurence BARRET

À
Perrin Jean-Marc

Cc
clelia.auton@fimecobti.com, j.martin@fidaquitaine.com

mai 10 à 6h28 PM




Monsieur PERRIN,

Dans le cadre du contrôle URSSAF de la SARL CAMIAC dont vous êtes le gérant, je vous remercie de bien vouloir m'indiquer comment ont été évalués les avantages en nature nourriture des années 2013 et 2014 vous concernant (2013 = 4.55 € par repas, 2014 = 4.60 € par repas).

Par ailleurs, je vous rappelle que l?article 5 de l'arrêté du 10/12/2002 prévoit que pour les personnes relevant des articles 11°, 12°, et 23° de l?article L. 311-3 du CSS, les avantages nourriture et logement sont déterminés d?après la valeur réelle.

AN nourriture :
L'évaluation forfaitaire de l'avantage nourriture n'est pas admise pour les gérants minoritaires de SARL, de SELARL, présidents directeurs et directeurs généraux de SA, présidents et dirigeants de SAS.
L'avantage nourriture doit être déterminé d'après la valeur réelle ; c'est à dire, d'après le prix payé par l'employeur ou les factures produites par les mandataires.
Il est préconisé de retenir le prix du menu le moins cher proposé par l?établissement ou le prix sur la base d?un repas comprenant entrée, plat, dessert.

AN logement :
Pour les mandataires sociaux, l'employeur n'a pas le choix en ce qui concerne les modalités d'évaluation de l'avantage en nature logement et doit se référer à la valeur réelle de l'avantage, déterminée sur la base de l'économie réalisée par les bénéficiaires.
Cependant la circulaire ministérielle du 07/01/2003 indique que dans l'hypothèse où cette valeur n'est pas connue ( ex: absence de loyer dans le cas où l'entreprise est propriétaire ou si le bail intègre également la surface commerciale), il convient de se référer :
- à la valeur déterminée à partir du taux des loyers pratiqués dans la localité pour un logement de surface identique ou à défaut à la valeur locative brute (VLB) servant à l'établissement de la taxe d'habitation ;
- à défaut et en dernier lieu, à la valeur forfaitaire lorsque la valeur correspondant au taux des loyers ou la valeur locative de la taxe d'habitation n'est pas connue.

De ce fait, je vous remercie de bien vouloir m'indiquer pour chacune des 3 années contrôlées sous huitaine :
- le prix du menu le moins cher proposé par votre établissement (repas pour vos hôtes)
- la valeur locative brute figurant sur la taxe d'habitation, ainsi que la superficie du logement mis à votre disposition par l'entreprise (copie de la taxe d'habitation).

Enfin, je vous informe que les bulletins de salaire de l'année 2014 m'ont été transmis dès cet après-midi par Mme Jacinthe MARTIN.
J'attends les documents comptables et je vous solliciterai sans doute après analyse de la comptabilité.

Avec mes remerciements.

Bien cordialement.

Laurence BARRET
URSSAF AQUITAINE
Département Inspection du recouvrement
Inspecteur du recouvrement
Tél. :
Port. : 05 57 10 21 78
06 11 20 60 94
3 rue Théodore Blanc 33084 Bordeaux Cedex
laurence.barret@urssaf.fr



Contribuons au respect de l'environnement, n'imprimez ce courriel qu'en cas de nécessité et ayez le réflexe recto-verso


Répondre Répondre à tous Transférer Plus
Photo
karine fratacci

jeudi 30 avril 2020

Fermeture totale établissement : comment établir la fiche de paie d'avril ?

Bonjour,
J'ai 3 questions concernant l'établissement des salaires d'avril en activité partielle sachant que l'établissement est totalement fermé.

1ère question
Quels éléments sont pris en compte pour le calcul du taux d'indemnité d'activité partielle, sachant que tous les documents disent :"Que l'on doit tenir compte comme si le salarié avait travaillé, cela signifie :
Donc on établit une simulation de salaire
salaire de base 151.67 h x taux horaire de base
heures supplémentaires contractuelles ?????? je les comprends en compte ou pas ????
avantages en nature nourriture x 3.65 euros ???? ou indemnités avantage en nature nourriture ????
TOTAL SALAIRE BRUT XXXX,XX €

2ème question
Ce "TOTAL SALAIRE BRUT XXXX,XX € doit être divisé par le nombre d'heures 151.67 h ou 169 h (si les hs sont contractuelles) pour obtenir le taux de l'indemnité d'activité partielle ?

3ème question
Après avoir fait le calcul de la simulation et obtenu le taux d'indemnisation de mon activité partielle, j'établis mon bulletin de salaire, qu'est ce qu'il en est des avantages en nature qui ont été pris en compte dans la simulation ?
1ère possibilité : on considère l'établissement fermé et le salarié absence donc pas d'avantage, ni d'indemnité d'avantage en nature nourriture ?
2ème possibilité : la fermeture de l'établissement et l'absence du salarié étant indépendantes de la volonté de l'employeur et du salarié, on les compte en indemnité avantage en nature ?
Comment se présente le bulletin ?
salaire de base 151.67 h x taux horaire de base
heures supplémentaires xxxxx
absence pour activité partielle - 151.67 h - hs
indemnités avantage en nature nourriture ?????
ou rien ?????

J'espère que mes questions sont compréhensibles,
Merci d'avance de vos réponses
Bien à vous,

Signaler un contenu illicite

Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles