Créer du trafic dans votre restaurant : quel type de commerce ou produit pourrait être intéressé pour s'y installer quelques temps ?

Le salon de coiffure Sergio Bossi de la rue Saint-Honoré à Paris s’est transformé en boutique Voyages-sncf.com ! L’enseigne est alors devenue : Voyagiste visagiste. Un nouveau coiffeur ? Non. Sergio Bossi avait tout simplement prêté ses locaux à Voyages-sncf.com pendant 3 mois. Après avoir relooké l’endroit à ses couleurs, le site internet a accueilli une clientèle à laquelle il offrait une coupe-brushing. Il fallait tout simplement prendre rendez-vous en allant sur le site du voyagiste. 8000 personnes se sont inscrites, 450 ont été coiffées par l’équipe de Sergio Bossi. Le buzz généré par internet a largement dépassé les 8000 personnes selon la directrice marketing de Voyagess-sncf.com.Ils ne sont pas les premiers a tenté le magasin éphémère : Nutella, Whirlpool, Cote d’or, Bonne Maman et bien d’autres l’on déjà fait et tout aussi ravi de l’expérience. On peut imaginer la transposition dans un restaurant. La question à se poser c’est : quel type de commerce ou produit pourrait être intéressé pour s’installer quelques temps dans votre établissement? L’intérêt pour vous c’est de créer du trafic dans votre restaurant qui ne serai peut être pas venu autrement. Il faut bien entendu que la marque, l’enseigne ou le produit qui s’installe dans vos locaux soient cohérents ou complémentaires avec votre positionnement. Il y a très probablement des marques qui seraient ravis d’inviter à déjeuner ou diner leurs clients chez vous. On peut bien évidemment transposer cette bonne idée à un hôtel restaurant…il suffit d’être un peu créatif ! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 16 août 2008

Jeux-concours pour les clients : est-ce une bonne opération pour récupérer un fichier clients ?

Qui n’a pas participé a des jeux concours, sans d’ailleurs jamais rien gagner ! La chaine de restaurant tex mex El Rancho lance un grand jeu original qui propose de gagner…1 an de repas ! C’est original et surtout très attirant pour le client. Pour jouer rien de plus simple. Il faut remplir un formulaire en ligne ou l’on vous demande nom, prénom, adresse, code postal, ville, E-mail, téléphone et date de naissance. Décryptage…le but de l’opération est de monter un fichier clients quasiment gratuitement. Pourquoi quasiment ? Car la dotation c’est un an de repas gratuit, mais la réalité est que l’heureux gagnant ne pourra bien entendu pas venir tous les jours avec sa famille et ses amis…gratuitement ! Le 1er et le 2em prix sont 24 repas gratuits dans l’année à hauteur de 20€, soit 480€ de valeur pour le client. La chaine offre donc 960€ de repas aux 2 gagnants de l’opération. On va dire que les frais de personnel sont les mêmes concours ou pas concours. Le cout de l’opération s’élève donc au cout matières des repas offerts, soit environ 240€. Très belle opération pour récupérer (théoriquement) un important fichier clients. Reste à savoir ce que la chaine va faire de ce fichier ! La chaine Chez Clément avait eu une idée il y a 5 ans, qui consistait à offrir un repas à toute personne qui donnait 5 adresses mail de ses proches. Résultat ? Une remontée de plus 15 000 mails qui n’ont pas été exploités par manque d’équipement et de moyens humains ! Les jeux et concours les clients adorent, mais il ne faut pas perdre de vue 2 choses : le client doit être attiré par un cadeau qui en vaut la peine ensuite il faut se fixer des objectifs en répondant à ces 3 questions : Pourquoi fait on cela ? Qu’espère t-on comme retombées ? Comment allons-nous les mesurer ? Comment allons-nous traiter la suite de l’opération ? Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 9 août 2008

Création dans mon hôtel de 'soin modelant' thaïlandais : quels diplômes doit avoir le personnel (kiné, esthétique) ?

Bonjour, Je dirige un hôtel restaurant saisonnier en station de ski, je désire proposer à ma clientèle ainsi qu'à la clientèle extèrieure des 'Massages Thaï' ou 'soins modelants thailandais' vu la legislation appliquée au mot 'massage', je ne souhaite pas employer de Kiné... Je suis moi-même nouvellement formé au massage Thaïlandais à Chiang Mai dans une école certifiée par les autorités Thaï. Je ne puis exercer moi-même cette activité vu mon emploi du temps ainsi que ma faible expérience 'professionnelle' dans ce domaine. Je recherche donc une personne qualifiée pour pratiquer ces soins, un candidat m'a envoyé son CV, il dispose de tous les diplômes de massage Thai necessaire est formé au Fitness par une ecole Allemande et semble travailler dans un centre de Talassotherapie du sud de la France. Ma question est : Puis-je employer un candidat ayant ce profil pour les soins proposés étant donné qu'il n'est ni Kinésithérapeute, mais je ne souhaite pas vendre de 'MASSAGES' mais des soins de confort et donc que ce candidat ne dispose pas non plus de diplôme français d'ésthétique...? Suis-je forcé d'employé une esthéticienne diplomée en France donc ? Merci pour votre réponse Gestion - Marketing - Spa | gardettes | mercredi 6 août 2008

Restauration : peut-on demander un préavis en cas de rupture d'une prestation de fourniture de repas ?

Nous avions comme client un CAT (centre d'aide par le travai) qui venait manger chez nous tous les jours ouvrables en moyenne 35 personnes. Le directeur nous annonce le 31 juillet qu'il ne viendrons plus manger chez nous car la prestation n'est pas d'assez bonne qualité au retour de leur vacances d'été, c'est à dire dans 3 semaines. Nous assurions cette prestations depuis 21 mois suite au rachat du fond de commerce. Pouvons-nous demander l'application d'un préavis de 3 mois ? Et si oui comment l'argumenter ? Cette prestation, représentait 27 % de notre CA, il nous faut donc pour ne pas risquer de graves ennuis financiers nous séparer du personnel qui travaillait pour eux soit l'équivalent d'1,5 personnes, et la procédure prend 2,5 mois environ. Merci de vos conseils Gestion - Marketing | FABIENNE M VIVALDI | dimanche 3 août 2008

Engouement du consommateur pour son alimentation : quel rôle le restaurateur peut-il jouer ?

Les restaurants de la chaine d’hôtels Mercure, ont bâtis entre autre leur réputation sur les vins grands crus. La chaines récidive mais cette fois avec les boissons chaudes ! Tasses et Aromes tel est le nom de l’offre de café et de thé proposée par Mercure. Sur la base d’une carte des vins, Tasses et Aromes classe les cafés et les thés par entrées gustatives : frais et gourmand, fruité et léger, équilibré et élégant, épicé et charpenté. La franchise de salons de café Coffea a organisé son répertoire de produits en 5 univers de saveurs : floral, fruité, épicé, grillé-boisé, végétal – définis par des codes couleurs, pour que le consommateur se repère tout en mettant ses sens en éveil. Il est clair que le développement des saveurs est un axe intéressant dans la restauration, à l’heure ou le gout se perd, ou les gens ne savent plus ou n’ont plus le temps de cuisiner. Le même consommateur qui se passionne pour son alimentation souhaite vivre une réelle et sincère expérience avec les produits. Cette expérience doit jouer un rôle d’informations, d’échanges de redécouverte ou de découverte pour les plus jeunes. Qui est mieux placé que le restaurateur pour faire vivre cette expérience à ses clients ? La restauration est le seul commerce alimentaire qui vit avec son client la consommation finale du produit, alors pourquoi ne pas en profiter ? Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 2 août 2008

Je me suis souvent demandé...

..quel sujet interactif était propice à accueillir une paisible conversation sur la TVa à 5.5% Bon sang! mais c'est bien sûr !c'est 'Vendre plus au restaurant !!' Désolé m'sieur Pica mais c'est bien vendre plus au restaurant grâce à la TVA à 5.5 qui nous est promis ? Donc aujourd'hui y a du neuf!! En cette fin de matinée d'été, notre bon journal, ajoute à la torpeur moite du jour et aux vapeurs marmitonnes sa bouffée de chaleur fiscale: En première page: 'Nicolas Sarkosy veut vraiment obtenir la TVA à 5.5.!!'. Suit en page intérieure, accompagné d'une jolie photo de qui-vous savez, entouré d'un rond rouge pour le cas où vous n'auriez pas compris sa proximité avec Sarko, (et par ricochet celle du journal avec machin et bidule etc...)un article qui vous explique que 'c'est pas lui, c'est l'autre mais qu'on va faire ce qu'on peut SI c'est possible...' Ah! bon ? c'était donc pas fait, c'était donc pas sûr? nous on croyait que c'était promis-juré-craché?...D'ailleurs on avait voté en conséquence...hein? et pi...juste à coté, Monsieur L.H., nous écrit qu'il y a des gens importants qui trouvent que c'est pas bien la TVA à 5.5 parce que ça va couter cher, que ça va faire des envieux et qu'on n'a plus de sous et tout et tout... et pi qu'en plus c'est le consommateur qui régle la TVA et que c'est lui qui est gené par la TVa à 19.6..sous entendu donc que c'est pas le restaurateur.. donc que si ça baisse, c'est le consommateur qui sera moins gêné. Pas le restaurateur ! AAh!! Donc finalement si on résume: la TVA à 5.5 c'est vraiment pas sûr et si ça arrive faut comprendre que c'est le consommateur qui en profitera.. C'est finalement ce qu'on a souvent dit ici. Pas vous? Des fois, on serait pas, en haut lieu, aidé par notre bon journal, en train d'utiliser une langue de bois vaselinée pour nous dire 'euh bon on s'esscuze mais ça va pas être possible ? 'Qui vous savez' qui part en retraite bientot, ne serait il pas en train d'éviter une polémique désastreuse pour son futur buste de bienfaiteur de la profession? ou surtout pour son dauphin qui serait certainement embarrassé de devoir dire à son tour 'c'est pas moi qui l'a promis c'est l'autre...?' Parce que ça on l'a déja entendu...Pas vous? Gestion - Management - Marketing | Albert | jeudi 31 juillet 2008

La gastronomie française subit un tournant au XIXe siècle : avons-nous des difficultés à évoluer ?

La gastronomie française subit lors de la révolution du XIXème siècle un tournant important. Pour perdurer suite à la disparition de la classe aristocratique, les grands cuisiniers ouvrent des restaurants. Après la révolution, la gastronomie est plus accessible et Paris devient en peu de temps la capitale gastronomique d’Europe. Le travail de l'équipe de service prend de l'importance avec les grands Maîtres d'hôtel qui pratiquent dans les restaurants l'art de découper les pièces de viande et les flambages au guéridon. Cette époque est aussi marquée par l’apparition des critiques gastronomiques qui poseront les bases de la cuisine moderne en 1854. On retiendra entre autres les noms de : Brillat-Savarin (« Physiologie du goût »), Raimbault, Brisse et Favre. Les palaces comme le Carlton ou le Negresco naissent à la fin du siècle pour répondre aux besoins de la bourgeoisie. La multiplication des restaurants se poursuit et certains cuisiniers font fortune au début du XXème siècle. De grands cuisiniers apparaissent comme Pellaprat, Pomiane, Escoffier. Ce dernier, surnommé 'l'Empereur des Cuisiniers' sera le grand codificateur de la cuisine française avec son livre 'Le guide culinaire' encore utilisé de nos jours comme la plus grande référence de la gastronomie française. Voici un extrait de la préface de son guide culinaire paru en 1907 : « ...L'Art Culinaire prend toujours un développement considérable car il contribue à l'un des plus agréables plaisirs qu'il soit donné à l'homme de goûter. (…)Une seule chose doit demeurer immuable, intangible c'est la qualité des mets ; nous porterons la simplicité à ses dernières limites mais, en même temps, nous augmenterons la valeur savorique et nutritive des mets. Nous rendrons ceux-ci plus légers, plus facilement digestibles pour les estomacs affaiblis…. En un mot, la cuisine, sans cesser d'être un art, deviendra scientifique et devra soumettre ses formules, empiriques trop souvent encore, à une méthode et à une précision qui ne laisseront rien au hasard ». 'Un changement progressif s'imposera inévitablement dans le régime alimentaire humain. En admettant que la même quantité de principes nutritifs soit nécessaire à nos petits-neveux, ceux-ci devront les chercher dans une nourriture débarrassée en grande partie des matériaux inertes et inutilisables. Cela nous conduit à considérer la diminution du volume des repas comme l'une des nécessités inéluctable de l'avenir et constitue un argument de plus, en même temps qu'une justification nouvelle de notre opinion, en faveur de menus plutôt courts. Là où le temps est limité, le menu doit également l'être. Nous avons pour devoir absolu de travailler au maintien de la supériorité de la cuisine française, battue en brèche d'une part, par le surmenage résultant d'une vie fiévreuse, trépidante, dont les effets sont aussi contraires à l'hygiène qu'aux règles essentielles de la gastronomie et, d'autre part, par la concurrence étrangère. Ce qui fait la force de la cuisine française, c'est le goût sûr et éclairé qui la distingue ; ce sont les soins dont elle entoure ses moindres apprêts; la minutie avec laquelle elle opère pour produire sur les convives une impression sensorielle complète. Supprimez, ou simplement négligez cela, et c'en est fini de sa suprématie'. Un siècle plus tard on dit exactement la même chose, quasiment avec les mêmes mots. Escoffier était-il un visionnaire ou bien avons-nous des difficultés à évoluer ? Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 26 juillet 2008

Client roi : mais jusqu'où ?

Que dit le message d'un blogueur, quelque part sur son site ? Consommateur dans un restaurant, il assiste à une scène où les acteurs sont, d'une part, une table composée de membres d'une entreprise qui se déclare au dessus de tout, et d'autre part, d'un restaurant qui ne s'en laisse pas chanter. Au moment du règlement, les consommateurs entendent imposer des titres de paiement de l'entreprise, laquelle assume ses règlements avec 6 mois de retard : dixit le restaurateur qui avait demandé à être dé-référencé. Le tout s'est terminé : - par la résistance du restaurateur, - l'intervention rapide des forces de l'ordre qui confirment le droit du restaurateur, - la présentation d'une ultime carte bancaire par l'un des clients, initiative qui leur permet de ne pas partir au poste. Gestion - Management - Marketing | André Picca - auteur | mardi 22 juillet 2008

Réduction des transports pour les loisirs : amènerait-elle les consommateurs à profiter de quelques plaisirs de proximité ?

Et si la réduction des transports pour les loisirs amenaient les consommateurs à profiter de quelques plaisirs de proximité, tels que sortir un peu au restaurant ? Une petite opportunité pour la restauration urbaine, péri-urbaine ou dans les villages de proximité ? C'est une réaction, un prolongement de l'interview de Régis Bulot dans le dernier hebbo. Et vous, quel est votre avis ? Gestion - Management - Marketing | André Picca - auteur | mardi 22 juillet 2008

Règles de bon sens : le service c’est l’affaire de tous

Il y a les règles, les commandements, les engagements, les principes…bref depuis des années nous avons tous vu, tout lu dans les entreprises. Je sui tombé par hasard sur des « images », elles sont au nombre de 15, les voici : Message bien pris, message compris. Je ne raccroche jamais sans avoir pris un message complet Chaque client est unique…c’est à moi de m’adapter à mon client et non l’inverse Il n’y a pas de petit client…Le bon service, c’est celui qui répond aux attentes spécifiques de chaque client On n’a jamais une seconde chance de faire une première impression…votre sourire et votre sens de l’accueil feront toute la différence Le service c’est l’affaire de tous…la force d’une chaine est celle de son maillon le plus faible Chaque appel est une urgence…je me mets à la place de la personne qui appelle Trois sonneries maximum…je ne laisse jamais attendre quelqu’un qui appelle Votre voix reflète votre enthousiasme…j’ajoute de la couleur à mes propos en variant le ton de ma voix Le sourire au téléphone ce se voit…votre voix véhicule votre image et celle de votre entreprise Etes-vous toujours joignable ?...je préviens de mes absences et je rappelle dès que possible L’homme qui ne sourit pas ne doit pas ouvrir boutique…les clients heureux font les entreprises gagnantes La satisfaction du client est mon affaire personnelle…est-ce vraiment un plaisir d’être votre client ? La qualité c’est faire bien la première fois…mieux vaut prévenir que guérir Le service c’est l’art du détail…ce sont les petits plus qui font les grandes différences Vendre, c’est se taire et écouter…écouter ses clients, cela s’apprend Pas mal non ? Ce qui est étonnant c’est que ces « images » ont été écrites….au milieu des années 80 !!! Plus de 20 ans plus tard, on doit bien avouer si l’on regarde objectivement nos entreprises, que nous ne sommes pas à 15 sur 15. C’est le célèbre livre de Philippe Bloch et Ralph Hababou « Service compris » qui nous prescrivait ces « règles » de bon sens. Serait-ce que nous avons du mal à évoluer, serait-ce qu’il nous faut du temps pour s’améliorer, en tout cas je n’ose pas penser que de satisfaire le client et d’être à son service ne soient pas nos priorités quotidiennes ! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 19 juillet 2008

Gestion d'un restaurant : quelles sont les grandes lignes à faire et ne pas faire au niveau compta ?

Bonjour , Le grand jour approche et les questions me viennent !! ESt ce que vous pouvez m' indiquer un peu les grandes lignes a faire et ne pas faire au niveau gestion compta ? Ne pas confondre recette et bénéfice je sais !! Mais je me demandais par exemple comment faire avec mes additions par rapport au mode de réglement est ce qu' il faut que je note sur chaque bon le mode de réglement ? ( ce sera des notes manuscrites car il n' y a pas la place pour une caisse tactile ni numérique) ou juste effectuer sa caisse 1 fois par jour ? merci d' avance Gestion - Marketing | swan | jeudi 17 juillet 2008

Bravo à certains confrères

Après un reportage T.V sur l'éventuelle baisse de la T.V.A un restaurateur de bord de mer se venter de profiter de cette baisse de T.V.A pour sans "mettre un peu plus dans les poches" moi je dis bravo quelle image pour la profession encore un qui n'a rien compris. Certains restaurateurs devrait arrêter de se regarder dans le miroir tous les matins et se dire qu'ils sont les meilleurs, avoir une conscience sa exsiste non !!!les clients et nos salaries ne sont pas des pigeons à méditer après il ne faudra pas se plaindre. Gestion - Management - Marketing | Hervé | mercredi 16 juillet 2008