Analyse d'une carte de restauration rapide : quelle sont les règles à respecter ?

Bonjour, Sur votre blog j'ai consulté plusieurs analyses de cartes de restaurant. Auriez-vous également fait une analyse d'une carte en restauration rapide/vente à emporter ? Quelles sont les règles à respecter dans ce domaine afin de construire une offre restauration rapide performante : nombre de refs, nombre de familles, règle pour fixation des prix etc...? Gestion - Marketing | laetitia | vendredi 17 décembre 2010

Viabilité de l'établissement : sans personnalité signifie faible chance de survie

La viabilité de tout projet de restauration est intimement liée, non seulement au "patron" et à l'emplacement, mais aussi et surtout, à la cohérence de l'offre proposée. Celle-ci nécessite une étude précise. Quelques critères permettant d'évaluer le mix-marketing d'un restaurant : La maîtrise de l'offre produit (cohésion de la gamme, renouvellement de la carte) Le circuit d'approvisionnement des marchandises est bien identifié (coût matière connu, choix des fournisseurs, etc.) L'adéquation de la décoration du lieu avec la carte ? (exemple : pas de hamburger/frites dans un environnement cossu meublé Louis XV par exemple) Le mode de service et la présentation du personnel doivent être en phase avec les produits et la décoration (exemple : pas de tenue chemise blanche, pantalon noir, noeud papillon, dans un bar/restaurant ciblant les jeunes..) Les prix de la carte doivent correspondre à l'ensemble de la prestation reçue (qualité des produits, type du service, décor, confort, temps passé dans l'établissement, musique diffusée, etc.) Le concept est adapté à l'environnement du fonds de commerce exploité (les C.S.P. qui constituent la zone de chalandise correspondent bien à la clientèle ciblée) Dans l'hypothèse d'une réouverture ou d'une ouverture de restaurant, il est bon de définir de quelle manière vous comptez promouvoir le lieu. Dans le contexte actuel de concurrence forte, un établissement sans personnalité qui ouvre sans promotion a de faible chance de survie. La promotion doit impérativement se faire sur les forces du concept (personnalité du gérant, concept novateur, réponse à un besoin, etc.). Si une inauguration est prévue, elle doit être budgétée et prévue dans les dépenses initiales. Le projet de carte du restaurant doit prévoir des prix et des produits en phase avec votre projet de concept. Des formules et menus vous aident à attirer et à fidéliser une certaine clientèle. Elles simplifient le choix du client (en termes de dépense) et lui permettent d'avoir des repères par rapport à la concurrence. Un restaurant prend aujourd'hui des risques s'il ne pratique pas de formule. Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | dimanche 12 décembre 2010

La restauration hors domicile : certaines caractéristiques sont encore dans le flou

Aujourd'hui, la restauration hors domicile vit certainement le tournant le plus important de son histoire mais certaines de ses caractéristiques nous échappent encore. En effet, bien que l'emploi se raréfie dans ce secteur, la qualité de service se devra pourtant d'être demain un élément différenciateur. Rappelons qu'à l'esprit du client, cette qualité de service est acquise. Elle doit être efficace et rapide dans la restauration distribuée rapidement et technique et compétente dans la restauration avec service à table. Il sera alors nécessaire de revoir en profondeur, voire de réinventer, les circuits de recrutement, les profils de poste, les formations du personnel, l'aménagement du temps de travail et très certainement les modes de rémunération. Les clients, quant à eux, seront plus nombreux, plus exigeants et... plus infidèles. Ils sortiront de chez eux certes de plus en plus souvent mais pour se restaurer dans des lieux de consommation à la fois sécurisants et étonnants. De plus, l'un des objectifs du consommateur ne sera plus de réduire le temps qu'il accordera à son repas mais de zapper non seulement en fonction des moments de la journée, de la situation dans laquelle il se trouvera mais aussi et surtout en fonction de ses envies et de son humeur. Ainsi, l'origine des produits, du producteur à l'assiette (de la fourche à la fourchette) devra être d'une transparence totale car le consommateur lui-même en tiendra compte dans ses critères de choix et de fidélisation. Les restaurants du 3e millénaire deviendront des lieux de vie à part entière où l'envie d'y revenir dépassera largement le fait d'être bien accueilli, dans une ambiance sympa, pour une bonne assiette à un prix raisonnable. Par conséquent, créer et manager un ou plusieurs restaurants à succès consistera à ce que les résultats quantitatifs soient étroitement liés aux résultats qualitatifs ; donc, il s'agira non seulement de faire venir et revenir les clients grâce à une alchimie complexe visant à créer dans leur esprit le réflexe de penser à vous plutôt qu'à un autre. Mais également d'attirer et de fidéliser du personnel grâce à un état d'esprit, une philosophie et en somme, le restaurant du 3e millénaire ne sera plus le restaurant de vos rêves mais le restaurant de rêve de vos clients et de vos équipes. Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 4 décembre 2010

Mise en valeur de l'accueil : faut-il profiter de l'engouement pour la cité de la gastronomie ?

pour y intégrer la mise en valeur de l'accueil ? Plus haut, dans ce blog, je mettais en évidence le fait que c'est le repas gastronomique qui a été retenu, et non pas la gastronomie seule, nuance qui prend en compte le contexte. Au regard de notre notoriété en accueil commercial, c'est le moment de donner un coup de projecteur sur ce que devrait être, dans toutes les formules de restauration, les règles commerciales de l'accueil, en les intégrant dans le projet de la cité de la gastronomie. Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | mardi 30 novembre 2010

Si la restauration n'était pas là...

.... dans les années 70, Monsieur Tout le Monde n'aurait pas pu s'insurger contre le manque d'intérêt intellectuel de ces métiers de la restauration, sans avenir car trop manuels, et les familles ont détournés les jeunes de ce secteur, .... dans les années 80, Monsieur Tout le Monde n'aurait pas pu s'insurger des conditions de travail "intolérables" offertes par cette profession. En conséquence, les candidats à la vie active se sont détournés de ce secteur, alors qu'aujourd'hui, selon l'Insee, 2/3 des emplois sont déstructurés, c à d pas métro-boulot-dodo-we ; (tiens, il 7 hs, samedi, mon fils laborantin rentre de son travail de nuit), .... dans les années 90, Monsieur Tout le Monde n'aurait pas pu s'insurger de l'absence d'organisation sociale de ce secteur, et les candidats s'en sont détournés. Pendant ce temps, le secteur agro-alimentaire met au point les produits semi-finis, finis, et les stratégies pour pénétrer le marché des restaurateurs. ..... dans les années 2000, Monsieur Tout le Monde n'aurait pas pu s'insurger contre l'anomalie des taux de tva, alors que le secteur est un gros employeur, alors que la main d'oeuvre est toujours aussi rare, alors que les produits semi-finis et finis envahissent les réserves des restaurateurs. Dans les années 2010, la restauration sera toujours là pour permettre à Monsieur Tout le Monde de s'insurger contre le fait que les entreprises n'embauchent toujours pas, bien que les candidats disponibles soient toujours aussi rares, contre le fait que les restaurateurs se fournissent toujours autant en produits semi-finis ou finis, alors que les mouvements de la population concentrent des masses à nourrir au même moment, en un laps de temps de plus en plus court, sur les mêmes zones de rassemblement. J'ai regardé ce reportage, jeudi dernier, sur la véritable origine des matières premières livrés aux restaurateurs et bien sûr j'adhère au maintien de la recherche de la matière première tel que ce restaurateur de l'Aveyron le démontre. Mais je n'arrive pas à imaginer un parc de boeufs ou de champs de carottes dans les prairies à proximité des centres villes, des autoroutes ou des centres commerciaux, et bien sûr, la main d'oeuvre disponible pour la transformer. C'est sûr, la restauration doit se chercher une codification lisible pour le client pour leur permettre de faire la différence. Et pendant ce temps, nous continuons à fournir quelques exemples de sujets glauques qui font toujours autant d'audimat. J'ai regardé ensuite ce reportage sur la tendance à vivre sans fatalisme de l'inactivité, en organisant sa vie de plaisirs avec peu de moyens, c à d, pour rependre les arguments des adeptes, faire de la glande un style de vie, tant que les indemnités chomage ou le rsa arrive à la fin du mois. Loin de moi l'idée que pendant une période d'inactivité, il soit interdit de prendre du plaisir et d'être heureux, mes lectures et inspirations naviguent entre le slow food et l'éloge de la lenteur et les indicateurs de productivité, mais n'empêche, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un lien entre les 2 reportages. Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | samedi 27 novembre 2010

Réseaux sociaux : devenir un adepte, un exemple intéressant

Le maillage entrepris depuis quelques semaines me donne comme "ami" un hôtel restaurant. Ce dernier récupère donc mon adresse mail et m'envoie quelques jours plus tard, un mail dont le titre est clair : "merci à ..... de nous avoir fait rencontrer nos 2 entreprises". Je reçois donc une pub venant d'un expéditeur que je connais, donc je la lis. Bingo ! l'hôtelier me vante son établissement, je le connais maintenant, et en qualité de consommateur lamda, je me tournerai vers lui si je passe sur son secteur. Ne parle-t-on pas aujourd'hui de communication directe avec les prospects ? Les restaurateurs n'ont-ils pas aujourd'hui des outils accessibles pour faire parler d'eux, en gérant eux mêmes leurs cibles, tout comme le faisaient avec intelligence les hôteliers d'hier avec leur fameux kardex ? Quel est coût de cette opération pour l'hôtelier ? surtout du bon sens, car il est probable qu'il ait missionné sa réceptionniste ou son veilleur sur cette pratique, pour bien utiliser les temps morts. Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | mardi 23 novembre 2010

Attirer la clientèle par l'e-mailing : étape 4, faites des envois malins

La "toile" repère les adresses mails des expéditeurs spécialisés dans l''e-mailing intempestif, notamment par le volume de destinataires concernés par chaque mail. C'est l'un des points forts des sociétés de marketing direct que d'utiliser des logiciels spécifiques et d'être des pros dans la rédaction des messages. Ici, je me destine aux entreprises qui ont peu de moyens. Comment faire ? - soit attribuer à chaque destinataire un code famille, allant de 1 à ... l'infini, chaque famille contenant une vingtaine d'adresses, - soit, sous Outlook, et non pas Outlook Express, de créer des familles de destinataires selo le même principe. - envoyer votre mail de pub autant de fois que vous avez de familles constituées, dans la rubrique des adresses CCi, pour que vos destinataires ne voient pas l'ensemble de vos adresses d'envoi. A titre d'exemple, j'ai réalisé un envoi à 1500 destinataires en 1 h, un travail un peu fastidieux, certes, mais qui me permet d'être connu et identifié lorsque je fais une approche directe (téléphone ou visite). Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | mardi 23 novembre 2010

Attirer la clientèle par l'e-mailing : étape 3, respecter les règles "no-pub"

La Cnil vous impose : - de noter sur tous les fax et mails la possibilité laissée au destinataire de se désabonner. Ainsi, j'indique en bas de page, "Si vous souhaitez ne plus recevoir de fax ou de mail de notre part, veuillez nous retourner ce document en indiquant bien votre identité, le n° de fax concerné, l'adresse e-mail concernée". - et de respecter les volontés du demandeur. A noter que je ne fais quasiment plus d'envoi par fax, car il est plus difficile aujourd'hui de les obtenir par les logiciels de capture (Les Pages Jaunes associent souvent ce n° d'une annotation "stop pub". De plus, les entreprises n'aiment pas cette consommation abusive de papier. Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | mardi 23 novembre 2010

Attirer la clientèle par l'e-mailing : étape 2, constituer une base de données

Pour constituer votre base de données d'adresses mail, notamment, vous avez 2 sources : - toutes les informations et contacts que vous récolterez de vos clients eux-mêmes, - par capture de coordonnées utilisables pour l'e-mailing. Des logiciels dont les coûts voisinnent autour de 50 euros sont téléchargeables, et certains d'entre eux vous proposent d'en profiter quelques jours d'essai gratuit. Intéressant : en fonction de votre capacité personnelle informatique et de vos objectifs, vous choisirez celui qui vous est le plus maniable. La version que j'ai choisi me permet de basculer les adresses capturées sur les pages jaunes en fichier Excel, donc exploitables sous la forme de base de données. Cette base de données pourra s'enrichir de vos contacts récoltés chez vos clients habituels. Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | mardi 23 novembre 2010

Attirer la clientèle par l'e-mailing : étape 1, la Cnil

la prolifération des mails de publicité et la protection des consommateurs a poussé la Cnil a créer des obligations pour les commerçants qui pratiquent l'exploitation de fichiers commerciaux, pour des usages par courrier, par mail, par fax, par téléphone. Votre 1ère étape : Signaler à Cnil la création d'un fichier commercial, par un formulaire simplifié http://www.cnil.fr/vos-responsabilites/declarer-a-la-cnil/ Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | mardi 23 novembre 2010