Casser l'image de luxe : changement de cuisine, d'enseignes, de décor, qu'en penser ?

Bonjour, je vous expose mon soucis... Mon mari et moi avons repris un restaurant spécialisé en poissons et fruits de mer, nous avons un emplacement hors centre ville, situé au niveau d'un col en montagne a 3 km du centre d'une ville touristique de 9500 habitants. Ça fait 5 ans que nous sommes ici...Nous sommes dans quasiment tout les guides gastronomiques, deux fourchettes au michelin, un ticket moyen de 49 euros. Une image de restaurant cher qui nous colle à la peau. Nous subissons une baisse d'activité, chaque année nous perdons 8% de notre chiffre malgré la mise en place de petits plats a prix plus doux, mais rien à faire les gens ne viennent pas. Après grosse remise en question nous souhaitons tout chambouler...Changement du nom de notre établissement, la déco moins sophistiqué mais toujours contemporaine, une nouvelle carte et surtout une nouvelle cuisine avec des plats cuits au feu de bois qui sera installé en salle. Allié produits du terroir cuit de façon ancestrale Mais avec des touches revisité et une présentation modernisé...L'idée est de casser notre image luxe pour avoir un plus larges potentiel clients...Qu'en pensez vous??? Merci par avance... Cordialement. Gestion - Marketing | trustnoone | samedi 20 novembre 2010

Le client : l'accompagner dans la zone de fidélisation

Le client par définition n'est acquis à aucune marque, aucune enseigne et n'appartient de ce fait à personne. Cependant ce même client a une relation avec vous que l'on n'analyse pas assez souvent au travers l'angle suivant. Vous pouvez avoir des clients qui sont des inconditionnels. Ils refusent même l'idée d'un concurrent possible. La zone de fidélisation Vous pouvez avoir des clients satisfaits mais vous n'êtes pas à l'abri qu'un concurrent puisse les séduire. La zone de satisfaction Vous pouvez avoir des clients versatiles. Ils ne sont pas acquis à votre établissement. La zone d'indifférence Vous pouvez avoir des clients critiques, ils réclament, se plaignent ouvertement et se tournent vers un concurrent. La zone rouge Il est important aujourd'hui plus que jamais de se situer objectivement vis-à-vis de ses clients. L'important n'est pas de se justifier auprès d'un client qui n'est pas satisfait. L'important est de l'écouter et d'enregistrer ce qu'il dit. Car contrairement à ce que l'on peut penser un client qui se plaint est rarement destructeur. Il est plutôt dans une position constructive vis-à-vis de vous étant déjà un peu attaché à votre enseigne. Un client à qui votre établissement est totalement indifférent, est un client «gentil» qui ne se plaint jamais, qui part et qui ne revient pas. La zone de satisfaction ne suffit dont plus aujourd'hui, il est impératif d'accompagner le plus de clients possible dans la zone de fidélisation, zone suprême dans laquelle votre enseigne sera toujours en «top of mind». Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 20 novembre 2010

Le repas gastronomique : au patrimoine immatériel de l'humanité

L'inscription est passée de "la gastronomie" au "repas gastronomique", c'est à dire que l'on a intégré le contexte. Qu'est ce que le contexte ? le contenu, l'environnement, ...., et les arts de la table, "pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes". Ainsi, la part de marché élitiste de la restauration est considérée comme un véritable patrimoine, prestation résultant d'une mise en scène quotidienne fournie par la cuisine et le service. Certes, ces propos ne concernent qu'une tranche infime des personnels et responsables du secteur restauration. Est-ce pour autant que les toutes les autres formes d'activité de restauration n'entendent pas le message, notamment sur la partie concernant le contexte de la prestation fournie par l'équipe de service. Il ne peut y avoir, d'un côté les talentueux du service convivial, et de l'autre, des robots porteurs d'assiettes, ou des "robeauspeed" prenant des commandes. Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | samedi 20 novembre 2010

Système de contrôle de gestion dans un restaurant : par où commencer ?

comment met on en place un système contrôle de gestion dans un restaurant? Par quoi commencer, est ce la mise en place des procèdures de gestion? Y a t il dans le blog un documment qui montre la mise en place du processus. Auriez vous un document avec un exemple concret. Des exemples du genre péréquation générale des ventes et des coûts? Merci d'avance Gestion - Marketing | adrien kongo - Pte noire- Congo Brazza | jeudi 11 novembre 2010

Dupés : mise en garde

Bonjour, Je viens d'être duper, voler. Je m'adresse à tous mes confrêres pour les prévenir. J'ai eu la visite d'une femme habillée en bourgeoise déchue, qui me proposait de faire du publi-reportage dans son magazine(un énième). Je lui ai répondu que mon budget pub est clos pour l'année. Alors elle m'a proposé de faire un article sur le blog de son mari.Il est évident que je ne citerai aucun nom, il est hors de question de leur faire de la pub. En contre partie, je les invite à ma table. 2 jours après, il téléphone pour réserver pour 3 personnes dans 10 minutes. Ok, je joue le jeu. Nous convenons d'un menu 3 plats avec le chef. Je leur propose et de là, ils me disent: 'J'ai oublié de vous dire nous allons prendre à la carte et chacun un plat différent.' J'avoue que l'audace ne m'a pas plu. Je ne leur ai pas proposé ma carte des vins.Ils m'ont demandé du vin, une eau minérale. J'ai refusé un vin, ils ont fini par prendre des coupes, etc.. S'ils avaient dû payer, l'addition se montait à 200€ environ. J'ai ensuite été regarder leur blog et pas très étonnée, j'ai découvert que tous les établissements cités étaient habillés pour l'hiver.Du sarcasme, du guillemet et des parenthèses à tous va, de la méchanceté gratuite( dans les 2 sens du terme) Je tiens à préciser que l'article sur notre restaurant, n'est pas encore paru. Ils sévicent actuellement sur Montpellier. Vous allez me dire que j'ai bien été naive. Soit,l'on ne m'y reprendra plus. Je ne sais pas qui ils sont pour ce faire critique mais tous les guides reconnus ont eux la décence de payer leur addition. Réagissez s'il vous plait à ma mésaventure. Gestion - Marketing | fourmis | jeudi 4 novembre 2010

Le Z de fin de journée : les gestionnaires le regardent encore trop

Le Z de fin de journée génère, ou pas, une bonne nuit. Cette opération que fait tout restaurateur sur sa machine lui indique le CA de la journée. Je prône depuis longtemps que cette opération, comme le nombre de couverts, sont nettement insuffisantes pour connaître l’état de santé probable de l’entreprise, sans pour autant recevoir une large approbation. Si enfin l’entreprise se créait des indicateurs préalables mettant en évidence les produits qui contribuent le plus à la fabrication de la marge bénéficiaire de l’entreprise, le même gestionnaire dormirait mieux. Se concentrer sur la marge par produit ou par prestation orienterait leur manière d’élaborer l’offre. En surfant sur un blog grand public ce matin, un dir. commercial s’interroge sur l’utilité d’intéresser les commerciaux sur le CA ou sur la marge de contribution. Les réponses sont éloquentes, y compris sur les effets néfastes de la solution d’intéressement au pourcentage. Hier encore, en évaluant des dossiers de création d’entreprise, un chef d’entreprise averti, membre du jury, s’accrochait à cette ancienne théorie du pourcentage sur le CA. Il y a encore du chemin à faire pour encourager les entreprises à poser un regard autrement sur l’état des lieux. Gestion - Management - Marketing | André Picca - Auteur | jeudi 4 novembre 2010

Hôtel sur le littoral pour 800 000 € : si le prix de vente se situe entre 3,5 et 4,5 fois le CA, est-ce rentable ?

Bonjour à tous Je suis à la recherche d' un hotel sur le littoral 06 et 83, ça sera notre premiere acquisition ( maxi 800.000 €) Si le prix de vente se situe entre 3.5 et 4.5 de fois le CA est ce toujours rentable? y-a t- il un ratio concernant le pourcentage que représente le loyer / au CA? Merci de nous faire partager vos experiences + vos connaissances en la matiére Gestion - Marketing | odovino | mardi 2 novembre 2010

Baisse de la TVA : le sénateur Michel Houel prend la parole en defendant les restaurateurs

A défaut que quelqu’un d’autre prenne la parole le sénateur UMP Michel Houel la prend en defendant les restaurateurs ! Il dit la même chose que moi mais avec des arguments différents très intéressants. Certes l’'objectif n'est pas atteint en termes de baisse des prix évoqués dans le contrat d’avenir. Le sénateur dit qu’il fallait prendre en compte l'inflation sous-jacente pour que l’analyse soit plus juste. C’est vrai, il fallait y penser ! Bref les prix n'auraient baissé que de 2,5% contre 3% attendus par le gouvernement. Ces chiffres sont obligatoirement loin de la réalité. Car à l’allure ou les restaurateurs changent leur carte, inventent de nouvelles formules pour attirer des consommateurs de plus en plus sensibles aux prix, je ne vois pas comment il est possible aujourd’hui de mesurer avec précision et réalité la baisse des prix depuis le 1er juillet 2009. En revanche la seule chose dont on est sur c est que la dépense moyenne dans la restauration sur un peu plus de 24 mois a régressée de 5 à 6% ! Pour la Cour des comptes en tous cas, le résultat est insuffisant, puisqu’ils se basent sur les chiffres de l’INSEE. La baisse des prix reste beaucoup trop illisible pour le consommateur. Je ne suis pas sur que les consommateurs aient aujourd’hui la même opinion sur ce sujet qu’en juillet 2009 ! Sinon pourquoi les fréquentations repartiraient à la hausse ? Notre sénateur lui dit qu’en moyenne une baisse des prix de 1% se serait accompagnée d'une hausse du chiffre d'affaires hors taxe de 1,1%. On oublie également de dire que les salaires ont été augmentés. L’accord social de décembre 2009 prévoyait à cet égard, une 'prime TVA' de 2% du salaire brut, deux jours de congés supplémentaires et la mise en place d'une mutuelle de branche. Selon le gouvernement, avec la nouvelle convention collective de branche, les salaires auraient même augmenté en moyenne de 3,04% depuis cette date. Michel Houel propose même que le contrat d'avenir scellant les engagements de la profession et de l'Etat, prévu sur 3 ans, soit prolongé à '5 ans', ce qui donnerait aux restaurateurs une plus grande visibilité. Excellente idée Monsieur le sénateur !! Une suggestion ! Pourquoi l’INSEE ne nous donne pas cette fameuse liste d’entrée plats et desserts qu’il utilise pour mesurer l’inflation dans la restauration ? Cela nous permettrait de vérifier si cette liste correspond à ce que les clients consomment aujourd’hui ! L’Insee n’a peut être pas pris en compte la déstructuration des repas, des plats consommés plus légers, l’impasse sur les desserts, et les liquides de plus en plus clair sur les tables ! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 30 octobre 2010

Baisse de la TVA : prouver aux pouvoirs publics et à l’opinion que le process fonctionne

Bonne nouvelle, la consommation des ménages avance de 1,5% en septembre 2010 et de 1,2% de juillet à septembre 2010. Moteur important du produit intérieur brut cette relance de la consommation des ménages reste très fragile pour plusieurs raisons. Le pouvoir d’achat stagne, les créations d’emplois sont encore trop faibles, les salaires augmentent peu et les hausses d’impôts indirects déguisées de la loi de finances 2011 ne vont pas arranger les choses. La relance dans la restauration frémit c’est indéniable mais attention de ne pas casser ce process qui est également très fragile ! Depuis l’été 2008 la restauration est rentrée dans une période déflationniste en réaction à la crise. Depuis l’été 2009 certains ont accéléré cette baisse de prix affichée grâce au changement de taux de TVA. Depuis l’été 2010 on ressent une reprise des fréquentations sur l’ensemble des circuits de distribution (service à table, restauration rapide…) Tous auront également constaté que cette relance des fréquentations était systématiquement accompagné d’une adition plus basse voir beaucoup plus basse payée par les consommateurs quelque soit leur statut. La baisse des prix, ou le maintient des prix ou au pire si vous ne pouvez pas faire autrement des augmentations de prix raisonnables et mesurées contribueront à accélérer le process de relance des fréquentations dans la restauration hors domicile. Le contraire aura un effet dévastateur de faire fuir une nouvelle fois des consommateurs qui ont envie de sortir au restaurant, mais qui sont aussi très touché par la crise ! Ce ne sera que par la relance de la fréquentation, que la restauration reprendra le chemin des embauches puis le chemin des investissements. Nous avons jusqu’en octobre 2011 (loi de finances 2012) ou jusqu’à mai 2012 pour prouver aux pouvoirs publics et à l’opinion que le process fonctionne et qu’il ne faut surtout pas revenir à un taux de TVA intermédiaire !!! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 30 octobre 2010

Cursus atypique, autodidactique, diplômé de... : à lire tous les CV et pages de présentation sur les réseaux sociaux

A lire tous les cv et pages de présentation sur les réseaux sociaux, chacun se distinque de l'autre en mettant en évidence le côté atypique, le profil d'autodidacte, ou au contraire, son profil 'restaurateur tombé dans la soupe dans le berceau' ou diplômé de ..... Ce sont des arguments porteurs pour les recruteurs et rassurants. Cependant, la denrée assez rare à trouver reste le candidat qui s'est approprié les attentes de l'entreprise qui recrute, et qui sait expliquer ce que son parcours, son expérience apporteront dans le poste qu'il souhaite occuper. C'est la définition de la compétence : avoir une personne qui sait utiliser une partie de son passé à chaque instant T, dans l'entreprise. Pour les adeptes, Malglaive définit la compétence comme 'des savoirs en acte'. Gestion - Management - Marketing | andré Picca - Auteur | samedi 23 octobre 2010