Axe marketing : de temps en temps, il faut procéder à une réflexion

Dans de nombreux cas de figure il arrive qu’un restaurant doive entre autres, procéder à une réflexion sur l’axe marketing de sa carte face à la nature du marché qui l'environne.Aussi bien en offre (la concurrence directe et indirecte) qu’en demande (les clients potentiels des zones de chalandise déterminées). Il est aujourd’hui possible par exemple de démultiplier les gammes à conditions qu’elles soient courtes en nombre de produits. Cette technique nécessite de bien choisir les gammes, qu’elles soient cohérentes entre elles et complémentaires. Mais surtout, simples à comprendre, simples à acheter et simples à vivre (explications de l’équipe de salle sur les compositions, cuissons etc...) Enfin il est possible éventuellement de modifier les prix à la hausse légèrement si toutefois la qualité intrinsèque des produits et la qualité du service le justifient. En revanche, il n’est pas question de baisser ses prix pour faire plus de volume, car cela n’a jamais fonctionné dans la restauration et ne fonctionnera jamais.De plus votre rentabilité en prendra un coup. D’autre part niveler le marché de la restauration par le bas ne fera que décrédibiliser la qualité de votre offre, perdre leurs repères à vos clients et au final les faire fuir. Bien entendu que la crise a favorisé les prix bas et continue à les favoriser et cela n’est pas prêt de s’arrêter compte tenu des bonnes nouvelles habitudes prises par les consommateurs. Cela dit attention de ne pas tomber dans le prix bas systématique qui ne laisse plus aucune place à la qualité, au gout et au plaisir. Aujourd’hui plus que jamais il est impératif de « rassurer » au lieu de se battre sur les prix, « justifier » au lieu de niveler le marché par le bas et « crédibiliser » au lieu de brader la qualité tout en offrant du choix, de la liberté et le tout avec...le sourire ! Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | vendredi 13 août 2010

Nouvelles règles du marketing : elles sont désormais imposées par le client

Après des années de surconsommation (1970 à 1985) ont succédé les années de crise (1985 à 1997).Puis entre 1997 et 2007 la France reprend l’envie de consommer mais d’une manière très différente. Puis depuis 2008 nous sommes à nouveau rentrés dans une période de crise. Nous sommes rentrés dans l’ère de l’arbitrage, des réattributions de priorités de dépenses mais aussi dans une période ou les consommateurs sont plus exigeants, plus experts et plus....infidèles. Cette infidélité croissante ne doit pas être considérée que comme une sanction des clients mais souvent comme une résultante de la montée et de la diversification de l’offre. L’ère du consommateur « naturellement Zappeur » se poursuit, mais surtout s’installe de façon durable. Fini le marketing qui se focalisait autour des notions de cibles clientèle, de style de vie... qui classifiait... qui définissait des portraits robot... Le consommateur d’aujourd’hui n’obéit plus à une logique, il ne suit plus une trajectoire prédéterminée. Selon la situation dans laquelle il se trouve, il recherchera un temps, un produit, une ambiance ou un prix. En tout cas son choix se portera sur le « restaurateur » le plus adapté à son présent immédiat. Et c’est cette nouvelle donnée que les entreprises devront prendre en compte dans leur stratégie marketing et leur positionnement. Il est aujourd’hui plus que jamais, nécessaire de répondre aux exigences du consommateur et ce, par la réalisation des promesses faites aux clients. Ce sont ces liens sacrés qui unissent l’entreprise et ses clients, seuls gages de la fidélisation. A condition de se soucier de ce qu’il consomme au delà de ce qu’il achète, de ce qu’il ressent au delà de ce qu’il pense, de ce à quoi il rêve au delà de ce qu’il dit. Comment faire ? Les clients ne peuvent se projeter que dans ce qu’ils connaissent. Ce n’est pas en les questionnant sur leurs attentes qu’on peut créer les produits, les services, les menus qui vont révolutionner leur vie. On constate des écarts grandissants entre ce que les clients déclarent et la réalité de leur comportement d’achat. Ces écarts de plus en plus importants mettent à mal les outils marketing classiques comme les enquêtes clientèle quantitatives dans la rue ou posées sur table.2 méthodes sont envisageables pour comprendre leur présent et évaluer leur évolutions probables. Les entretiens qualitatifs non directif qui nécessitent certaines compétences de la part de celui ou celle qui mène l’entretien, mais aussi de ceux qui traduiront cela de façon opérationnelle. La 2em méthode est la plus facile mais nécessite une objectivité importante, c’est l’observation comportementale en temps réel. Regarder comment se comporte un client devant un porte menu par exemple est intéressant. Observer pendant 2 heures le comportement de plusieurs clients devant un porte menu vous révélera pourquoi les clients ne rentrent pas plus, ce qu’ils ne comprennent pas ou bien tout simplement ce qu’ils voient et ce qui est important pour eux. Ceci est un exemple que l’on peut renouveler à l’accueil, a la prise de commande, pendant le service, au moment de l’addition, et bien évidemment au moment très sensible du départ. . Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | mercredi 14 juillet 2010

Comptabilité analytique : quelles sont les durées d'amortissement pour calculer les charges incorporables ?

Bonjour, Je vous sollicite. Je recherche les durées d'amortissement pour les charges suivantes, afin de calculer les charges incorporables en comptabilité analytique: Durée d'amortissement pour : Gestion du personnel, gestion des moyens, approvisionnement, atelier,service de distribution, administration générale. Merci de me donner ces valeurs en années. Merci Alexis Cuisinier .Titulaire du BTS Restauration.Bordeaux. Gestion - Marketing | aLEXIS | samedi 10 juillet 2010

Concept chic et pas : est-ce réalisable sur Paris pour un projet de restauration rapide ?

Bonjour, Bravo pour votre blog, on y retrouve d'intéressantes informations. Cependant, j'ai une question simple, pensez vous réaliste un projet de restauration rapide sérieux, 'chic' et qualitatif à Paris intra avec 230 000 euros (somme disponible en prenant en compte toutes les sources de financement possible...apport...prêt d'honneur..emprunt bancaire...etc..). Merci, Gestion - Marketing | Concept | lundi 28 juin 2010

Oser être différent : la créativité et l’ingéniosité à faible investissement seront toujours récompensées

Dans une société ou la communication est omni présente voir trop importante pour capter correctement l’attention des consommateurs, on peut se demander s’il ne faut pas revenir à des choses simples, dites simplement avec des mots compréhensibles par tous et surtout surprendre et étonner plutôt que d’embrouiller ou d’ennuyer. Un cafetier toulousain met une ardoise sur son trottoir en inscrivant à la craie « Au bar ?, en salle ?, en terrasse ? Le café c’est le même prix, c’est 1,30€ » Résultat ? + 40% de cafés qui ont généré d’autres types de consommations. Un restaurateur de Nantes souhaitant mettre en place un café gourmand qui généralement comporte 3 mini desserts, propose le café gourmand le plus gourmand avec…11 mini pâtisseries !!! Résultat ? 15% d’augmentation de trafic avec de nouveaux clients qui ne seraient peut être pas venu sans cette idée ! Une chaine de pizzérias du sud de la France propose à ses clients de garder leur aditions comportant au moins un plat, au bout de la 5em, le 6em plat est offert. Résultat ? Fidélisation en très forte hausse. Une brasserie Lilloise installe un énorme calicot sur les 4 fenêtres au dessus de sa porte d’entrée et inscrit « Plat + entrée ou dessert + café = 9,50€ » Résultat ? 18% de clients supplémentaires dont la moitié qui ne prenne pas cette formule attrayante. La chaine de sandwicherie Pomme de Pain s’inspire de la restauration traditionnelle en proposant le semainier du sandwich…un sandwich du jour différent tous les jours. Les exemples pourraient être nombreux. Il faut aujourd’hui oser être différent et unique. La créativité et l’ingéniosité à faible investissement seront toujours récompensées. Il faut redonner envie de consommer aux clients, en les considérant et en répondant à leurs préoccupations réelle quotidiennes. Gestion - Marketing | Bernard Boutboul | samedi 26 juin 2010

Restauration traditionne et rapide : quelle est la différence dans la préparation ?

la restauration traditionnelle c'est une cuisine ou l'on prépare tout, et la restauration rapide, c'est la cuisine de surgelés, déshydratés, préparations vite fait en poudre ? quand on prépare presque les plats du vite fait, les desserts en poudres, des salades avec du surgelés, c'est du rapide ou traditionnelle bon week end gourmandise Gestion - Management - Marketing | gourmandise | samedi 19 juin 2010

Snack en haut et restaurant en bas : que se passera-t-il en cas de controle avec une licence III ?

Bonjour, je vais reprendre un restaurant / snack. Le restaurant peut recevoir 60 couverts et en descendant 8 marches la salle snack peut recevoir 80 couverts. J'ai donc une licence III pour le service de boissons de cette classification en dehors des repas et une licence grande restauration. Du coté restaurant, j'ai un emplacement pour les alcools de 4 et 5ème catégorie à servir que pendant les repas et dans la salle snack un petit bar pour la licence III. Que se passe t'il si j'ai un controle car si j'ai une licence III en principe je ne dois pas détenir d'alcool de 4 et 5ème catégorie dans l'établissement? merci de me répondre cordialement Gestion - Management - Marketing | Massenavette | mardi 15 juin 2010