Les jeunes entreprises "non essentielles " : les grandes oubliées du Gouvernement et des syndicats
Malgré les dernières annonces nous sommes encore oubliés dans tous les dispositifs d'aides .Je tiens donc à souligner une grande inégalité de traitement touchant les entreprises à peine ouvertes. . J'ai répondu à l'appel de Monsieur Bruno le Maire entre les 2 confinements "Encourager l'esprit d'entreprendre" car j'étais persuadé que quoi qu'il arrive , on nous laisserait pas tomber.
Ma société a été créée le 23 septembre 2020 et l'activité commencée le 1er Octobre 2020 ( reprise d'une enseigne national de restauration en location gérance) . Comme vous le savez le 17 octobre , nous avons subi le couvre feu et ensuite le confinement le 30 octobre , depuis nous sommes toujours fermés. Je bénéficie pour mes 28 collaborateurs du chômage partiel et j'ai pu bénéficier d'un PGE.
Cependant pour éviter de m'endetter et couvrir mes charges fixes , je pensais pouvoir bénéficier comme annoncé d'un peu d'aides à travers le fond de soutien aux entreprises ( S1), malheureusement pour le mois d'octore , novembre , décembre et certainement pour les prochains mois , un des critères d?éligibilité est d'avoir commencer son activité avant le 30 septembre 2020, je n'ai donc droit à aucune aide malgré mes demandes , alors que nous sommes dans la même situation que tous nos autres collègues, et peut être pire car vu le peu de jour d'activités que nous avons eu au mois d'octobre , nous n'avons pas eu le temps de constituer une trésorerie forte qui a désormais disparu pour pouvoir faire face à ces derniers mois de 2020.
Je vous avoue que je trouve ce traitement inégal et je vous assure que beaucoup de jeunes entrepreneurs doivent se retrouver dans cette même situation car nous avons répondu présent à l'appel d'entreprendre.
IL me semblerait opportun de reconsidérer ce critère d'éligibilité et considérer eligibles toutes les sociétés en activité avant le 17 octobre 2020 ( jour du couvre feu), c'est un petit geste qui pourra changer beaucoup pour nous et nous permettra d'avoir un sursis en attendant la rouverture.
Malheureusement je ne vois aucun article mentionnant ce problème , encore moins de la part de nos syndicats. En quelques mots on nous condamne à mourrir avant même d'avoir pu faire nos preuves...quelle injustice et personne pour nous défendre.
signé : une entreprise condamnée à mort
Juridique |
Laurens Defour |
vendredi 15 janvier 2021