Rougié a un modèle coopératif qui permet d’avoir accès à l’intégralité de la filière, à sa maîtrise et à sa traçabilité de l’œuf jusqu’à l’assiette. C’est un réel enjeu de continuer de proposer des produits qui correspondent aux attentes des chefs qui évoluent sans cesse. C’est une initiative volontaire et unique en France de Rougié, pour la filière canard gras et renforcée par le contrôle d’un organisme indépendant qui s’appelle BVQI.
Jérôme Maître, directeur de la production animale Grand-Ouest précise que tout a commencé "en même temps que la démarche antibiotique : les antibiotiques, c’est pas automatique. Très vite, Rougié s’est inscrit dans cette démarche de démédicalisation, pour supprimer dans un premier temps les facteurs de croissance dans l’aliment. En 2014, on a supprimé tous les traitements préventifs dans nos productions d’élevage. Et aujourd’hui, nous interdisons la prescription des antibiotiques en première intention. Et donc nous utilisons et favorisons des solutions alternatives type phytosanitaire, huile essentielle, aromathérapie, à chaque fois dans un souci de bien-être animal."
Rougié veut partager le lancement de la démarche zéro antibiotique avec tous les acteurs de la filière. Les chefs utilisateurs, les éleveurs, les équipes Rougié, les distributeurs et deux administrateurs qui représentent la Coopérative, étaient présents pour le vernissage. Les éleveurs ont d’ailleurs prêté leur image à cette campagne. On distingue bien sur ses photos, que Patrick Lazic, autodidacte portraitiste, a capté l’émotion, la passion, la complicité des éleveurs avec leurs animaux.
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Publié par Célia RIGON