Plusieurs dossiers ont été abordés. Celui des OTAs : « La secrétaire d'Etat s'est déclarée très attentive à ce dossier dont l'issue est essentielle pour le secteur de l'hôtellerie » souligne le groupement. La concurrence déloyale entre les différentes formes d'hébergements : à cette occasion, Didier Chenet, président du GNI, a réclamé la constitution d'Etats généraux de l'hébergement « afin que la réglementation et la fiscalité de tous les hébergeurs soient mises à plat ». La révision du classement hôtelier : « Ce classement doit être revu cette année. Le GNI demande que cette révision prenne la forme d'un simple toilettage à l'aune du classement hôtelier européen, HSU. Par ailleurs, ce classement ayant été mis en place progressivement, le GNI a proposé une procédure simple, accélérée et peu coûteuse pour les hôtels souhaitant l'appliquer. Lorsqu'un hôtel garde le même niveau de classement, les organisations professionnelles devraient gérer ce classement en direct avec l'hôtel, prendre en charge l'audit, et rendre compte du classement ». L'affichage des contrôles sanitaires en restauration. « Nous sommes farouchement opposés au projet du dispositif » a rappelé le dirigeant syndical pour qui « le dispositif actuel est suffisant et satisfaisant pour tous. Quand un établissement est contrôlé, soit les règles d'hygiène sont respectées et l'établissement peut poursuivre son activité, soit ce n'est pas le cas et l'établissement est fermé non sans que cette décision soit affichée sur sa vitrine. Il n'y a pas de juste milieu possible ! ». Autre sujet discuté, celui des frais de succession des établissements indépendants et patrimoniaux. Le GNI réclame des mesures incitatives, permettant de faciliter les transmissions et le maintien des petits établissements sur le territoire.

Dialoguez avec nos experts !
(Service réservé à nos abonnés : 3,33€/mois)
Vous souhaitez poser une question
ou ajouter un commentaire ?
Un seul clic pour accéder à la suite :