Réunies à l'école hôtelière privée La Visitation à Brioude (42), les Toques d'Auvergne ont dressé le bilan de leurs dernières actions, notamment le Toques Chaud qui s'est tenu fin septembre au sommet du puy de Dôme, dans le cadre du classement du site au patrimoine mondial de l'Unesco. "Cela nous fait avancer, nous fait connaître et entraîne des retombée positives", a souligné Jean-François Fafournoux, président de l'antenne du Puy-de-Dôme. "Il faut avoir de l'ambition", a insisté le président Auvergne, Louis-Bernard Puech. Donc l'année prochaine, la fête des chefs doit se dérouler à Paris. "Nous avons lancé les premiers contacts avec l'Assemblée nationale et le Sénat." Dans les rendez-vous pris par l'association, il y aura une soirée caritative en mars, en Haute-Loire, pour soutenir un enfant lourdement handicapé.
Comme les produits de qualité restent incontournables en gastronomie, les chefs ont suivi avec attention l'intervention de Patrick Martin, directeur du Conservatoire du saumon sauvage à Chanteuges (Haute-Loire), qui outre le saumon, étudie l'élevage de l'ombre, de la truite, de l'omble et du féra. Il s'agira, dès l'an prochain, d'en commercialiser une centaine de kilos et jusqu'à huit tonnes en 2019. Ce qui signifie un marché de niche haut de gamme, qui s'adresse tout particulièrement aux restaurateurs et qui intéresse vivement les Toques d'Auvergne.
Publié par Pierre BOYER