Cette annonce mérite donc quelques explications complétées par les réactions de représentants de la profession, Hubert Jan, président de la branche restauration de l'Umih, et Pierre-Paul Alfonsi, président de l'Umih Bouches-du-Rhône, qui ont immédiatement dénoncé les risques d'amalgame entre les professionnels confirmés et les occasionnels de l'été qui installent leurs baraques en bordure des routes ou des plages.
Comme le souligne l'administration, les principales infractions ont été relevées à l'encontre des buvettes, snacks et autres vendeurs itinérants qui prolifèrent sur les zones touristiques sans se soucier outre mesure des règles d'hygiène que connaît tout professionnel digne de ce nom.
C'est sur ce point fondamental qu'il appartient aux dirigeants des organisations syndicales de plaider haut et fort sur la qualité intrinsèque de la restauration traditionnelle, celle qui a pignon sur rue en permanence et qui ne peut absolument pas se permettre le moindre écart en ce qui concerne la sécurité alimentaire. Il revient également aux médias - on peut toujours rêver - de faire la part entre l'immense majorité des restaurateurs qui s'efforcent de proposer une prestation constante aux consommateurs, et les amateurs d'une saison qui ne font que profiter des lacunes de l'administration pour abuser les plus crédules, parfois au risque de graves conséquences sanitaires.
Et, encore une fois, sur les quelque 150 000 restaurants officiellement reconnus en France, le nombre de contrevenants reste infime, confirmant ainsi le respect des règles de l'art par la quasi-totalité des établissements.
Publié par L. H. R.