"J'ai fait deux choix importants, expliquait Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde 2000, qui coordonnait l'ensemble des épreuves : d'une part tout s'est passé en anglais, la langue qui sera celle choisie par notre candidat lors du concours, et ensuite, j'ai mis la barre très haut sur le questionnaire, car il faut avoir une forte assise théorique. C'est ce qui permet de se hisser en demi-finale lors d'un mondial."
Des soutiens à l'étranger
Même s'il a été déstabilisé par certaines questions qui demandaient une très fine connaissance du vin à l'échelle mondiale, David Biraud a fait preuve d'assez de savoir, puis de maîtrise lors des différents ateliers, pour tirer son épingle du jeu. "Maintenant, je vais mettre sur pied la deuxième phase de ma préparation. Je vais la délocaliser le plus possible et ce ne sera pas à deux heures de Paris mais souvent beaucoup plus loin, avec l'aide de gens qui ont envie de me soutenir. Des sommeliers français installés à l'étranger qui m'aideront directement ou qui me mettront en contact avec des personnalités indispensables à rencontrer."
Une préparation que Philippe Faure-Brac, président de l'Union de la sommellerie française, va soutenir. "Je veux surtout ressentir un esprit d'équipe entre David et Benjamin, ainsi qu'avec les trois autres candidats présents. Ils doivent travailler ensemble et s'apporter beaucoup les uns aux autres. Il s'agit dans un premier temps d'aider David, car je suis totalement rassuré sur son potentiel pour gagner l'épreuve. Ensuite, ce team France doit se constituer pour préparer l'avenir au-delà du concours à Anvers et nous allons mobiliser des moyens pour mettre dans les meilleures conditions possibles ceux qui auront envie de représenter la France plus tard."
Publié par Jean BERNARD