“Nous ne voulons pas d'aides, nous voulons simplement travailler !” Cette phrase résume l'état d'esprit des membres de l'Umih 84 qui, comme beaucoup d'autres associations départementales, ont voulu se faire entendre le vendredi 2 octobre. “Nous sommes là par solidarité avec nos confrères de Marseille et Aix-en-Provence et nous en profitons aussi pour alerter sur notre situation. Certes, ici, les cafés et restaurants ne sont pas concernés par les horaires de fermeture anticipée mais nous pensons aussi aux traiteurs et aux discothèques qui se trouvent dans des situations très compliquées puisque le poids des contraintes les empêche de travailler normalement”, résumait Patrice Mounier, président.
Soutenu par les différents présidents de branches (Richard Hemin, Alexandre Davoust, Harald Pons), il a donc essayé de mobiliser le plus grande partie de ses 600 adhérents pour la manifestation prévue l'après-midi devant le Palais des Papes. Malheureusement, une cinquantaine de personnes seulement a répondu à l'appel alors que la pluie et le vent balayaient la place.
À l'issue de la prise de parole du président départemental, des discussions animées témoignaient de la colère des professionnels. Afin d'aller à leur rencontre ainsi qu'à celle des élus afin de les sensibiliser, Patrice Mounier s'est engagé à se rendre dans toutes les communautés de communes de Vaucluse. Il espère alors être soutenu plus largement par ses adhérents.
Publié par Jean BERNARD