C'est à l'hôtel-restaurant Chez nous, établissement situé à Sainte-Croix, petite commune proche de l'agglomération lyonnaise, que s'est déroulée l'assemblée générale de l'Umih 01 le 3 février. Près de 70 adhérents et quelques élus du département avaient fait le déplacement. Jean-Pierre Vullin, le président de l'Umih 01, a remercié les professionnels de leur présence en rappelant qu'il fallait, plus que jamais, se mobiliser et rester soudé pour faire face aux incertitudes qui pèsent sur l'avenir de la profession. "Même si le département de l'Ain, terre de passage entre la Suisse, les Alpes et Lyon, semble mieux résister à la crise que d'autres régions, les professionnels de l'hôtellerie-restauration souffrent. La faute notamment à l'augmentation incessante de nouvelles taxes - trente en trois ans -, et de réglementations. Sans parler de la nouvelle hausse de la TVA ! On a atteint le seuil de tolérance", s'est ému Jean-Pierre Vullin.
Le tourisme, un secteur porteur
Pour informer les professionnels des nouvelles réglementations et impositions qui vont entrer en vigueur, l'Umih 01 a fait appel au cabinet KPMG venu présenter les changements sur le plan fiscal et social. Le tout a été commenté par Laurent Duc, le président de l'Umih 69 et président d'Umih Hôtellerie. "Dans le cadre du travail à temps partiel, la loi va imposer un seuil minimal de 24 heures par semaine sauf dérogation. Cela va être compliqué pour les professionnels", a-t-il souligné.
Au-delà des problématiques actuelles, des messages d'espoir ont également été apportés pendant l'assemblée. Christophe Feillens, le président de l'office de tourisme de Bourg-en-Bresse, la préfecture du département, a rappelé que le tourisme dans l'Ain était un secteur en plein essor. Avec un fort potentiel qu'il fallait davantage exploiter. "On travaille sur la mise en place de contrats de destination avec deux axes forts : le tourisme familial et celui d'affaires. On a tous les atouts en main pour réussir, mais pour se démarquer, il faut que les collectivités mais aussi les professionnels proposent une offre innovante à la clientèle", a résumé Christophe Feillens. Un avis partagé par Jean-Pierre Vullin qui a conclu : "Il faut bouger si on ne veut pas mourir".
Publié par Stéphanie Pioud