Le sauna

Il existe deux grands types d’installations aux caractéristiques propres à bien étudier avant d’investir : le sauna traditionnel et le sauna infrarouge.

Publié le 21 décembre 2022 à 16:02
  • Le sauna traditionnel : pour les puristes

- Il s’utilise à une température située aux alentours de 90 °C, voire plus.

- La chaleur est sèche, sans humidité ou presque.

- C’est un poêle traditionnel d’une forte puissance électrique, rempli de pierres volcaniques, qui assure le chauffage de la cabine. Les pierres emmagasinent puis diffusent la chaleur. Elles permettent aussi l’évaporation instantanée de l’eau lorsqu’elles sont arrosées par les utilisateurs, ce qui a pour effet d’augmenter un peu, de façon immédiate, l’humidité ambiante.

- La montée en température est longue et il est nécessaire de prévoir un préchauffage d’au moins une demi-heure, selon la taille de la cabine. C’est d’abord l’air qui est chauffé (donc par convection), avant les parois et les utilisateurs.

- Les consommations électriques sont plus élevées que pour l’infrarouge puisqu’il faut une puissance minimum de 6 kW pour un petit sauna (comptez environ 1 kW par m3 à chauffer), ce qui représente au moins 2 à 3 € pour une séance.

- La séance est longue puisque le rituel nécessite une mise en chauffe et plusieurs passages en cabine (de 20 à 30 minutes chacun) qui totalisent 1 h 30 à 2 heures de fonctionnement (temps de douche et repos entre les passages compris)

- Les bénéfices ne sont effectifs qu’à long terme, car il s’agit de renforcer l’organisme. Des séances régulières sont donc nécessaires.

 

  • Le sauna infrarouge : facile et rapide

- Ce sont des résistances émettant des rayons à ondes longues (intégrées dans les cloisons visibles ou masquées derrière des parois), qui assurent le rayonnement de chaleur. Les résistances sont généralement en céramique, mais on a vu récemment apparaître des résistances en carbone. Ces dernières ont l’avantage d’offrir une plus large surface d’émission ce qui permet de diffuser les infrarouges de manière plus homogène. De ce fait, il est toutefois moins facile de profiter d’un flux concentré d’infrarouges sur un point douloureux (ce qui est possible avec l’émetteur céramique qui diffuse sur un angle de 45 degrés). Il existe également des systèmes sophistiqués qui intègrent des résistances électriques dans la toute la surface des parois de la cabine afin de transformer le bois en véritable diffuseur d’infrarouges. 

- Il s’utilise à une température située aux alentours de 50 °C.

- La montée en température, très rapide, est assurée en 10 à 15 minutes pour atteindre 50 °C.

- Le rayonnement est immédiatement ressenti, ce qui permet de profiter de la séance, dès l’entrée en cabine, sans préchauffage.
- Les consommations électriques sont très raisonnables et peuvent se comparer à celles d’un aspirateur pour une petite cabine, d’une ou deux personnes (puissance de 1,5 à 2 kW seulement).

- La séance est courte, souvent entre vingt et trente minutes, parfois un peu plus.

- Les bénéfices ressentis sont effectifs dès la première séance.


En bref : 

- Le sauna infrarouge et le sauna traditionnel ne sont pas concurrents, ce sont des équipements qui n’offrent pas les mêmes caractéristiques ni les mêmes bénéfices. Ils n’ont en commun que le nom de sauna et leur apparence ; 
- l’encombrement est minimum : la plus petite cabine affiche 1,5 m2.
- l’installation est rapide et facile : quelques heures à une journée par un professionnel.




  • Sauna à la japonaise

Mis au point par Iyashi Dôme, cet équipement utilise le système par infrarouges longs. 
Une séance permet de produire la même quantité de transpiration qu’une pratique de course à pied d’au moins 20 km mais sans ses effets négatifs : production excessive d’endorphine, d’oxygène actif, développement des acides graisseux, risques cardiaques, usure prématurée du corps…

- Lors d’une séance d’une demi heure de Iyashi Dôme, on constate une perte de transpiration sur tout le corps, jusqu’à 1 200 ml. Elle permet d’éliminer jusqu’à 600 kcal (voire plus dans certains cas).
De plus, la chaleur pénètre jusqu’à 40 mm sous la peau qui est alors purifiée en profondeur et embellie.

C’est le seul appareil qui bénéficie de deux technologies :
- le carbone végétal allié à des minéraux pour les diffuseurs de chaleur. Il est la source directe d’émission d’infrarouges longs ainsi que de la chaleur provoquant une sudation de qualité.
- le catalyseur (développé par un groupe de chercheurs japonais) qui fusionne céramique et titane. Il  assure la décomposition des toxines émises lors de la sudation.


  • L’entretien

Cet équipement, qui doit être d’une hygiène irréprochable, doit être nettoyé régulièrement et bien ventilé.

    • Ventiler

La cabine est équipée d’un volet de ventilation, souvent réglable, qu’il est indispensable de laisser ouvert. Cette ventilation assure une bonne circulation de l’air et, de ce fait, une température homogène dans la cabine. Elle garantit également une ambiance saine (en évitant toute stagnation d’humidité et le développement des bactéries, ce qui est essentiel) ainsi qu’un bon renouvellement d’air. Idéalement, il faut régler la ventilation pour qu’elle évacue un volume de 6 à 8 m3 par heure et par personne.

Il est conseillé de laisser la porte du sauna ouverte lorsque celui-ci n’est pas utilisé, toujours pour lutter contre l’humidité.

    • Nettoyer le bac à pierre du poêle traditionnel

Il doit être nettoyé deux à trois fois par an, selon l’usage. Pour cela, il suffit de retirer les pierres et d’enlever les résidus qui se seront déposés au fond du bac (poussières, morceaux de pierre, tartre…).

    • Installer un siphon

Ce n’est pas obligatoire, mais cela facilite le nettoyage du sol pour évacuer les peaux mortes et la sueur des utilisateurs. Il est déconseillé de le placer au centre de la cabine.

    • Préférer un revêtement de sol en carrelage

Les caillebotis sont certes plus beaux, plus typiques, plus agréables aux pieds et non glissants, mais il est nécessaire de les relever lors du nettoyage du sol et de les faire sécher, ce qui est assez fastidieux.

    • Laver les banquettes et dossiers

En utilisant une brosse et une éponge mouillée avec un peu de désinfectant… on comprend tout l’intérêt d’exiger le port d’une serviette (pour s’asseoir) par les utilisateurs.

    • Huiler et parfumer

Certaines huiles spéciales (indiquées par le fabricant de la cabine) garantissent une belle coloration et un traitement efficace du bois. Il est aussi possible d’utiliser des huiles essentielles pour parfumer l’ambiance, en frottant quelques gouttes sur le bois de la cabine, juste avant l’allumage du poêle.

 


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Publié par Perrine EDELMAN



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