“Au deuxième confinement, dans les grandes villes, on note une baisse de 30 % des commandes de menus en vente à emporter (VAE) ou en livraison à cause de l’explosion de la concurrence. Ce n’est pas le cas en zone isolée. Au premier confinement, les restaurateurs voulaient survivre et se digitaliser, au deuxième, ils veulent que la VAE, le Click and Collect, les drives et la livraison deviennent pérennes, car ça marche !”, analyse Rémi Ohayon, président-fondateur d’Api & You, agence conseil et communication. Une vision que partage Bernard Boutboul, du cabinet Gira : “Les citadins connaissent depuis longtemps la VAE avec les fast-foods, alors que c’est relativement nouveau dans les campagnes. Les clients peuvent désormais emporter des plats de qualité, parfois même étoilés, dans les petites communes. Les restaurateurs doivent se rapprocher des maires pour proposer leurs services aux écoles en livraison, aux personnes isolées mais aussi aux hôtels dont certains ne veulent plus faire de cuisine. Ils doivent déposer leurs produits dans les commerces de proximité qui sont ravis pour la notoriété que cela apporte !”
Le solitaire laisse place au solidaire
Rémi Ohayon confirme : “Les gens se déplacent facilement pour une cuisine signature, même éloignée. Les restaurants qui n’ont pas une grande notoriété mais disposent d’une console de commande servent les clients dans des points relais : caviste, épicerie... Le solitaire laisse place au solidaire, qui implique alliances et synergies sur ces territoires reculés. Les consommateurs vont prendre l’habitude d’aller chez le fromager du village retirer des plats à emporter.”
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Publié par Francois PONT