Un risque qui a payé puisque, aujourd'hui, le chef est étoilé pour son Restaurant Alan Geaam. "Je ne m'attendais pas à ce que la maison Michelin
s'intéresse à moi. Je ne suis pas passé
par de grandes maisons", s'étonne-t-il. Comme quoi, "le Michelin s'intéresse aussi à des gens qui viennent de nulle part, comme moi",
ajoute le chef.
"Être sincère avec la cuisine"
"Si j'ai eu une étoile, c'est parce que j'ai assumé mon histoire et j'ai assumé ma cuisine, explique le chef. Avant je me cachais derrière des produits qui ne me correspondaient pas. Je suis un amoureux de la cuisine française. Et j'apporte à mes plats des saveurs libanaises. Vous ne trouverez pas de truffe chez moi mais des grenades, du pain pita, des poids chiches…". Uniquement des produits qui ont un lien avec son l'histoire du chef, son enfance au Liban. "Quand j'étais gamin, je pressais des grenades pour en faire de la mélasse, comme ça nous en avions toute l'année".
Le futur ? "Je cherche avant tout à conserver ce que j'ai réussi à faire dans ma vie. Cela m'a pris vingt ans de travail. Si j'arrive à conserver ma famille, mes restaurants et mon étoile, je suis un superman", s'amuse le chef, qui glisse discrètement que son ambition le pousse à ouvrir d'autres établissements et pourquoi pas viser les deux étoiles.
"Être sincère avec la cuisine"
"Si j'ai eu une étoile, c'est parce que j'ai assumé mon histoire et j'ai assumé ma cuisine, explique le chef. Avant je me cachais derrière des produits qui ne me correspondaient pas. Je suis un amoureux de la cuisine française. Et j'apporte à mes plats des saveurs libanaises. Vous ne trouverez pas de truffe chez moi mais des grenades, du pain pita, des poids chiches…". Uniquement des produits qui ont un lien avec son l'histoire du chef, son enfance au Liban. "Quand j'étais gamin, je pressais des grenades pour en faire de la mélasse, comme ça nous en avions toute l'année".
Le futur ? "Je cherche avant tout à conserver ce que j'ai réussi à faire dans ma vie. Cela m'a pris vingt ans de travail. Si j'arrive à conserver ma famille, mes restaurants et mon étoile, je suis un superman", s'amuse le chef, qui glisse discrètement que son ambition le pousse à ouvrir d'autres établissements et pourquoi pas viser les deux étoiles.
En attendant, Alan Geaam part avec Atout France à New York pendant la semaine de la gastronomie pour y représenter la cuisine française. "Ce sont des projets pour la France, car je dois beaucoup à ce pays." Une ambition qu'il projette également sur son pays d'origine afin de ne plus parler "que de la guerre mais aussi de cuisine".
Alan Geaam Michelin #UnJourUneEtoile#
Publié par Romy CARRERE
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