« Encore une fois, le gouvernement a décidé de condamner les bars et les restaurants. C’est à croire que nous sommes les uniques lieux de circulation du virus. À qui profiteront ces mesures ? En quoi fermer un bar à 22h au lieu de 23h va-t-il inverser la courbe ? Ces mesures ne serviront qu’à nous ruiner et à nous condamner au chômage. De l’équité, de l’égalité : c’est ce que nous demandons. De la cohérence aussi.
Nous sommes encore en train d’encaisser le choc de la fermeture de mars. Et cette fois, nous dirons « NON ».
Les bars et les restaurants pèsent autant sur le PIB que les grands groupes agro-alimentaires. Nous ne sommes peut-être pas fédérés mais nous sommes tous unis par notre colère face à une fermeture injuste.
C’est au-delà de la crise sanitaire. C’est une crise financière devenue identitaire. Il s’agit de défendre l’identité culturelle française. Le bistrot du coin, le café du coin, le petit producteur, la richesse de nos terres et notre patrimoine.
Que veulent-ils ? Des petits commerces avalés par des grands groupes ? Un paysage gastronomique uniformisé, sans goût ni identité ? Des fonds d’investissement asiatiques rachètent en ce moment à tour de bras des restaurants ruinés, asphyxiés par ces mesures injustes car non appliquées à tous. Ce n’est pas un fantasme d’un parti d’extrême, c’est une réalité de terrain. Plusieurs ont été approchés, certains ont signé.
On essaie de survivre. SUR-VIVRE ! Au mieux, nous sommes à 50% du chiffre d’affaires. Certains ont décidé de rogner sur la qualité des produits pour payer le loyer. D’autres n’ont même pas encore rouvert. Six mois après !!! Pourquoi ? Parce que restaurants et bars ont été désignés comme les seuls responsables de cette pandémie.
Qui va prendre en charge nos pertes fixes ? Nos loyers ? Nos pertes d’exploitation ? Les assurances ?"
dimanche 27 septembre 2020