Les débats sur l’encadrement des pré-enseignes à l’Assemblée Nationale ont aussi porté sur l’amendement qui avait été déposé par les députées Pascale Fontenel-Personne et Frédérique Lardet afin de réintégrer les hébergements touristiques marchands dans le champ des activités pouvant être signalées par des pré-enseignes dérogatoires, mesure réclamée par le GNI. Mais le principe n’a pas été retenu, « au motif que 80% des hébergements seraient réservés par avance, rendant inutiles les pré-enseignes et qu’il fallait restreindre le champ de la dérogation pour éviter la prolifération des panneaux qui abiment le paysage ». Une argumentation qui ne tient pas estime le président du GNI, Didier Chenet : « Comment peut-on parler de pollution visuelle quand il s’agit d’autoriser les pré-enseignes pour 22 hôtels dans le Territoire de Belfort ou pour une soixantaine dans l’Ariège ? Le nombre d’hôtels concernés est extrêmement limité, il n’y a aucune pollution ou agression visuelle à craindre de la part de nos hôteliers » a-t-il déclaré, en ajoutant : "Le texte de loi commence son parcours. Nous allons mobiliser nos professionnels pour qu'ils interpellent leurs sénateurs et leurs députés. Le parc hôtelier français perd de nombreux établissements dans nos montagnes et campagnes. On est passé de 20 126 établissement en 2016 à 17 720 en 2019 (-12%). L'hôtellerie rurale souffre. Elle mérite aussi d'être aidées".
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