Mercredi 13 janvier, l'Association des exploitants de plage de
Pampelonne (AEPP) inaugurait un nouveau bureau situé à Ramatuelle (Var). Une
inauguration qui a eu lien en présence de l'ensemble des exploitants de plage
de Pampelonne, du président de la Fédération nationale des plages restaurants
(FNPR) René Colomban, du député Jean-Michel
Couve, des représentants des mairies de Saint-Tropez et Ramatuelle, mais
aussi des représentants de la profession, Jean-Michel Abeille (Union patronale
du Var) et Jean-Pierre Ghiribelli, président de l'Umih Paca et de l'Umih
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Le point sur
les dossiers en cours
Le schéma d'aménagement de la plage de Pampelonne a fait l'objet d'un
décret ministériel le 15 décembre 2015.
"Nous ne remettons pas en cause la totalité du décret, a rappelé
Jean-Claude Moreu, président de l'AEPP. Nous savons qu'il y a l'obligation
de réaliser ce schéma d'aménagement. Ce que nous dénonçons, c'est son
inadéquation avec la fréquentation actuelle et future de la plage. Nous voulons
préserver l'économie touristique et l'emploi, menacés par ce projet."Le
schéma prévoit, entre autres, la destruction des aménagements actuels sur le
domaine public maritime, la diminution du nombre d'établissements, une surface
réduite pour ceux restants et un démontage annuel pour certains. L'AEPP, comme
la FNPR, contestent ce projet, argumentant qu'il est "incomplet et
insuffisant, tant en ce qui concerne les études environnementales, mais surtout
sur le volet économique, l'emploi et l'attractivité touristique".
Parallèlement, le combat concernant l'adaptation du décret plage, qui s'applique
à l'ensemble des plages du littoral français, continue. "Nous ne demandons
pas à nous agrandir, seulement que la méthode de calcul d'occupation de la
plage soit assouplie pour que nous puissions occuper réellement les 20 %
de surface et les 20 % de linéaires autorisés. Le
tourisme présente un fort potentiel d'emplois, les plages génèrent des
retombées économiques sur toute la région : il est aujourd'hui paradoxal
de pénaliser ce secteur", a insisté René Colomban.
Publié par Marie TABACCHI