Le snacking est toujours aussi dynamique en France. Porté par l’accélération des modes de consommation nomades et la diversification des attentes, il voit fleurir une multitude de concepts. La cuisine du monde, avec ses saveurs exotiques, s’impose comme un moteur d’innovation, des baos taïwanais aux tacos mexicains en passant par les bowls hawaïens ou les naan made in India. Au-delà de cette ouverture gastronomique, un autre phénomène se confirme : la consolidation de l’américanisation du food service français.
Les burgers, longtemps perçus comme une alternative rapide et occasionnelle à un repas, font aujourd’hui partie des piliers du snacking, grâce à une offre qui conjugue qualité, artisanat et personnalisation. En réponse à l’essor du flexitarisme, ils proposent de plus en plus souvent une alternative végétarienne. Le hot-dog, longtemps resté discret, fait également une percée remarquée, avec la multiplication des points de vente, tout comme le grilled cheese et le mac and cheese, qui trouvent leur public grâce à des recettes retravaillées pour répondre aux attentes d’un marché toujours plus gourmand. Au rayon des douceurs, les enseignes spécialisées dans les cookies et les donuts, notamment, connaissent un développement rapide.
Produits premium, sourcing local, recettes revisitées avec une touche gastronomique ou une adaptation aux goûts locaux : l’influence américaine n’est plus synonyme de standardisation, mais d’une hybridation culinaire qui répond aux exigences de qualité et de créativité des consommateurs français. Crookies, cronuts et autres brookies connaissent un succès bien réel qui ne se cantonne pas à leur viralité sur les réseaux sociaux.
L’offre proposée en snacking continue d’évoluer, entre réponse au porte-monnaie des Français et offres premium, avec une véritable redéfinition du fast good.

Publié par Romy CARRERE