Décidément, le projet de loi sur la réforme du travail ne
cesse de soulever les controverses. C'est au tour du GNI de s'élever contre la
taxation évoquée pour les contrats à durée déterminée qui en « refuse catégoriquement » le principe. « C'est nier les spécificités du
secteur HCR et plus généralement le tourisme » estime le groupement.
Son président, Didier Chenet,
rappelle que le recours aux CDD répond à un « besoin
structurel des entreprises. C'est la nature même de leur activité qui les font
recourir à ces types de contrat. Nous n'avons pas la possibilité d'embaucher en
CDI un travailleur pour une saison de ski ou d'été, ni vocation à embaucher
sous CDI un extra qui va assurer le service à un mariage. » Pour l'organisation,
le principe augmenterait le coût du travail « sans
pour autant encourager le CDI. (…) C'est d'autant plus incompréhensible de
proposer une telle mesure alors que, de l'aveu même de la Ministre du travail,
la surcôtisation du CDD instaurée en 2013 n'a pas eu l'effet escompté ! »
Commentaires
Pascale CARBILLET
mardi 15 mars 2016
Petite précision : l'employeur ne paie pas de prime de précarité à la fin d'un contrat saisonnier, ni pour un contrat d'extra.
Aurélien ASCHER
mardi 15 mars 2016
En effet, j'évoquais le CDD classique pour la prime de précarité. Je n'aurais pas du évoquer la prime de précarité après avoir évoqué le CDD saisonnier. Merci d'avoir levé toute confusion
lundi 14 mars 2016