L'Hôtellerie Restauration Dans quel état avez-vous trouvé le syndicat ?
Laurent Lutse : Nous avions créé un bureau temporaire à l'automne dernier pour reprendre en main une entité qui n'existait plus depuis 2006. Autrement dit, tout était à reprendre : statuts, forme... en partant des deux cents adhérents inscrits à l'époque - sur 800 professionnels dans le département. Mais nous avons des atouts : un parc hôtelier conséquent, des professionnels de qualité et les outils pour travailler.
Quelle sera votre stratégie ?
Nous avons un objectif, en dehors de la relance du syndicat départemental : créer à moyen terme une entité régionale. Une Umih Poitou-Charentes - avec l'aide de mes confrères des Deux-Sèvres, de Charente et de Charente-Maritime - qui nous permettra d'être plus efficaces dans nos actions, plus forts dans nos relations avec les pouvoirs publics. Dans l'immédiat, nous pouvons aussi compter sur les Gîtes de France avec qui nous sommes alliés, et les instances régionales qui hébergent nos bureaux. Localement, nous contactons les exploitants par courrier afin qu'ils nous rejoignent, nous communiquons. Cela paye puisque nous avons chaque semaine de nouvelles inscriptions.
Quels sont vos grands projets ?
Notre premier chantier est la création de cette force régionale. Mais nous souhaitons aussi être aux côtés de nos CFA, qui sont de qualité, et qui sont une des composantes de notre avenir. Nous songeons également à promouvoir les Maîtres restaurateurs, lutter contre les chambres d'hôte illégales. Nous avons monté une équipe de combat. Certes tout est à refaire, mais nous avons un potentiel humain et structurel qui nous autorise à être optimistes.
Publié par Propos recueillis par Jean-Pierre Gourvest