Philippe Lhomme, président de la CPIH 16, qui a démissionné de son poste de vice Secrétaire général de la rue Barye en début de semaine après les résultats du vote du conseil confédéral de la CPIH en faveur du rapprochement de l'organisation patronale avec l'Umih en tant que syndicat associé (18 votes pour, 10 contre), reste opposer à la démarche. L'an dernier, la CPIH avait en effet rejoint le Groupement national des indépendants, organisation créée à l'initiative du Synhorcat et de la Fagiht, présidée depuis novembre 2014 par le président du Synhorcat, Didier Chenet. Mais un « profond désaccord » était intervenu ces derniers mois entre « la gouvernance du GNI » et le président national de la CPIH, Gérard Guy. Pour Philippe Lhomme « la base gronde et on ne peut pas aujourd'hui laisser les adhérents en souffrance". Celui-ci regrette, par exemple, le peu de participation de la profession à la manifestation contre le RSI qui a eu lieu à Paris le 9 mars et ne se "reconnaît pas" dans la décision votée pourtant à une large majorité par le conseil confédéral. « Dans quelques jours, la CPIH Charente statuera sur son avenir en assemblée générale. Il est fort à parier que les adhérents de la CPIH me suivront dans mes démarches. » Le dirigeant syndical en appelle aujourd'hui ouvertement à la dissidence, avec la création d'une nouvelle structure qui rejoindrait à terme le GNI.
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