Ouverte depuis janvier 2015, la petite enseigne se veut résolument "populaire, comme à Naples", où Jérémie s'est d'ailleurs formé. "On travaille d'excellents produits, mais on a les mêmes prix qu'une pizzeria classique, avec un ticket moyen autour de 12 €. Il faut qu'un étudiant, une famille ou une mémé qui gagne 400 € par mois puisse venir manger chez nous. On applique un coefficient de 3,2 ou 3,7, alors que c'est généralement 5 ou plus dans les pizzerias", souligne Mahéva Piazza.
"Esprit familial et artisanal"
Cinq mois après sa création, l'établissement connaît un "raz-de-marée" : "Du jour au lendemain, le téléphone n'a plus arrêté de sonner. On a alors appris que François-Régis Gaudry avait parlé de nous sur France Inter. Des gens sont venus de la France entière, et après, on est passé dans plein de magazines - même le supplément du New York Times -, dans le Fooding… Ça a fait boule de neige", raconte la patronne.
Malgré le succès, la pizzeria préfère rester concentrée sur ses vingt places assises et la vente à emporter. La livraison à domicile, elle, est bannie : "Il manque le côté humain", juge Mahéva Piazza.
Aujourd'hui, les fondateurs recherchent leurs premiers franchisés dans les principales villes françaises, pour ouvrir "des boutiques petit format, designées par Mitri Hourani, dans des quartiers à l'esprit village". Les futurs franchisés, quant à eux, devront posséder le même "esprit familial et artisanal" que les Piazza.
Publié par Violaine BRISSART