"Accessibilité, RSI, mises aux normes, pénibilité... les sujets qui peuvent fâcher ne manquent pas, a résumé Michel Solignac. C'est pourquoi nous devons nous regrouper autour d'une Umih capable de défendre ses inscrits, la Corrèze étant un petit département, avec peu de moyens et un taux d'adhésion en rapport avec ces derniers. Nous allons d'ailleurs tenter de remonter celui-ci, avec le recrutement d'une commerciale qui sera chargée d'aller à la rencontre de nos confrères et de les convaincre."
Désertification
Le président de l'Umih 19 a souligné les points positifs de la profession sur son département, comme la formation, soutenue par un établissement dynamique et l'engagement de ses nombreux collègues dans l'apprentissage. Il a aussi dévoilé ses inquiétudes face au nombre croissant de fermetures de petites entreprises rurales, évoquant une désertification en cours, tout en désignant quelques responsables : "Les chambres d'hôte qui prolifèrent, les chambres chez l'habitant qui échappent à tout contrôle sont autant de pierres dans nos jardins. Taxes de séjour ou mises aux normes sont, pour ces gens là, des abstractions."
L'Umih 19, qui va se rapprocher de la CGPME locale, ne verra pas son bureau changer cette année, son président ayant encore deux ans devant lui avant les prochaines élections.

Publié par Jean-Pierre GOURVEST

Dialoguez avec nos experts !
(Service réservé à nos abonnés : 3,33€/mois)
Vous souhaitez poser une question
ou ajouter un commentaire ?
Un seul clic pour accéder à la suite :