Mijote et Sucrine
Céline Carando, a créé il y a un an, son food-truck (une remorque) Mijote et Sucrine dans la Vallée de Chevreuse (78) : "Je fais partie de Street Food en Mouvement, et c'est grâce à cette association que j'ai eu vent du label. Il fallait envoyer un dossier de candidature, puis répondre à 12 critères (trois obligatoires - cuisiner local, transformer des produits bruts, respecter les normes d'hygiène) sur 20. Un audit a ensuite eu lieu par un prestataire du CERVIA. Tout est gratuit, c'est ça qui est super ! Ce label est une aide en termes de communication pour me faire connaître (présence sur leur site web) et d'apporter du business. C'est une belle opportunité qui me permet aussi d'approcher Paris..."
L'Improbable & Bien Fait
Didier Bille, qui n'est pas aux commandes de son camion Bien Fait, travaille à L'improbable, son nouveau concept comptoir où l'on partage gastronomie, BDs, pâtisseries et bavardages : "Cette charte va dans le bon sens, encourage la qualité et le terroir. Elle a été pour moi, avec le Cervia, l'occasion de réaliser un véritable audit de mon activité. Cette charte a conforté ma propre démarche : « amener la gastronomie dans la rue ». Lorsque j'ai commencé avec Bien Fait, j'ai dès le début voulu travailler avec des producteurs, des boulangers, des maraîchers, des fromagers du terroir. Et ce qui m'a intéressé dans l'approche du Cervia, c'est que tout est fait par des professionnels et de façon indépendante."
Publié par Propos recueillis par Hélène Binet