Plus de 21 milliards d’euros : tel est le chiffre d’affaires affiché par la restauration de chaîne en 2024, marquant ainsi une progression de 26 % depuis 2019. Le secteur, qui compte 16 845 points de vente, a été tiré par l’évolution du parc (+ 27 %) – tout particulièrement celui de la restauration rapide –, tandis que le chiffre d’affaires par point de vente a régressé de 1 % depuis 2019.
Cette dynamique d’expansion s’explique par la diversification de certains acteurs en place (QSRP, Groupe Bertrand, Le Grand Feu, Big M…) qui créent, achètent des enseignes ou reprennent des master franchises aux concepts variés : street food asiatique et grecque, crêpes, poulet frit, cuisine mexicaine… L’Hexagone attire par ailleurs de nouveaux arrivants sur des marchés aussi divers que le coffee shop (Fnac Café, Café Feuillette, Café Spok, la Brioche Dorée, My Fluffy, Coffee Island…), la cuisine asiatique (Baan Phadthai), les doughnuts (Dunkin’ Donuts) ou les burgers (Dairy Queen).
Innovations, influenceurs et réseaux sociaux
Alors que le contexte économique complexe se traduit, pour l’ensemble de la restauration chaînée, par une baisse de la fréquentation et du chiffre d’affaires par point de vente, les enseignes se livrent bataille à travers les réseaux sociaux, certaines tissant des partenariats avec des influenceurs et célébrités. L’innovation dans les offres produits constitue une autre arme, à travers l’élargissement des gammes, de nouvelles saveurs, des menus à petit prix, des alternatives végétales, des ingrédients premium… Les jeux concours, les événements saisonniers (Saint-Valentin, Black Friday, Halloween…) ou les partenariats avec des symboles de la pop culture (Burger King/Squid Game, McDonald’s/Minecraft…) permettent également d’attirer de nouveaux consommateurs ou de fidéliser la clientèle. Une vraie guerre à couteaux tirés.

Publié par Violaine BRISSART

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