Didier Chenet : "Je souhaite transformer le CFA Médéric en un vrai campus"

Le GNI est propriétaire du centre de formation parisien. Son président souhaite le transformer en une école pluridisciplinaire, avec un véritable hôtel d'application sur plusieurs étages. Pour cela, il a fait appel à Bruno de Monte, ancien directeur de Ferrandi.

Publié le 12 octobre 2021 à 14:07

Le Groupement national des indépendants (GNI), propriétaire du CFA Médéric (Paris, XVIIe), souhaite transformer son établissement pour en faire “un nouvel outil au service des professionnels”, explique Didier Chenet, le président du syndicat et du CFA. Un chantier d’envergure qui va nécessiter au moins trois ans de travaux. À la manœuvre pour monter ce projet, Bruno de Monte, ancien directeur de Ferrandi, qui devient donc officiellement, à compter du 18 octobre, le délégué général sur ce projet nommé Campus Médéric 2024. Le CFA Médéric École Hôtelière de Paris et son antenne de Rungis continueront d’être dirigés par Jean-François Tostivint leur directeur et Nadia Maazouzi, directrice adjointe, sous l’autorité directe du président.

“Bruno de Monte a toutes les compétences pour mener à bien ce projet et faire du CFA Médéric une véritable marque. Il a pour mission de développer l’école au niveau régional afin que nous puissions accueillir des étudiants, apprentis ou professionnels venant de partout”, s’enthousiasme Didier Chenet.

“Je connais les valeurs et les engagements de Didier Chenet, et je les partage. C’est pourquoi j’ai souhaité le rejoindre. Ce projet, très inclusif, et la possibilité d’offrir un outil exceptionnel de formation me plaisent beaucoup. Je quitte Ferrandi après douze ans passés dans cette belle école. Ce projet a une ambition différente, il n’est pas question de faire concurrence à cette institution parisienne”, explique de son côté Bruno de Monte.

 

Un campus de référence

L’idée est de “créer un pôle, avec des cursus en formation initiale via l’apprentissage mais aussi de la formation continue”, détaille le président du GNI. Notamment en incorporant le centre de formation et conseil Asforest, “mais pas seulement”, ajoute Didier Chenet, qui indique être ouvert à d’autres propositions. L’établissement sera conçu pour “coller le plus possible à l’évolution de nos métiers”. Ainsi, cette école pluridisciplinaire proposera notamment un hôtel d’application, sur plusieurs étages, pour proposer les différentes catégories du classement hôtelier, ainsi qu’un rooftop avec restaurant. Des évolutions dans le concept, mais aussi technologiques, qui permettront d’effacer le décalage qu’il peut y avoir entre l’offre éducative et la vie réelle en entreprise. “Nous souhaitons créer un campus de référence, un modèle, qui pourra par la suite essaimer au niveau régional. Ce campus sera au service des jeunes et des professionnels”, assure Bruno de Monte.

Le développement de cette école d’un nouveau genre “va s’appuyer sur un projet éducatif mais aussi sur un projet immobilier ambitieux et exemplaire [qui intègrera toutes les dernières normes environnementales et RSE de manière générale, NDLR] afin d’offrir des conditions de formation assez exceptionnelles et uniques, qui rappellera qu’en France, la formation initiale est gratuite pour les étudiants”, ajoute le futur délégué général du projet.

Côté financement, une partie vient de fonds propres et pour le reste, Didier Chenet compte sur le soutien de professionnels de l’hôtellerie-restauration ou de fondations issues du secteur. "Nous ne verserons pas de dividendes", s’amuse Didier Chenet, qui ne compte pas sur de potentiels investisseurs. 

Favoriser l’inclusion

“Il est crucial de remettre l’ouverture et l’égalité des chances pour tous au centre du dispositif, poursuit-il. Seuls la motivation et le talent comptent dans les critères d’entrée.” Dans la même veine, un projet de réinsertion et de retour à l’emploi est prévu.

Au-delà de ces ambitions, le syndicat tient également à “mettre l’accent sur les apprentis en situation de handicap”. Actuellement, pour ceux qui n’ont pas le niveau, les écoles se contentent de délivrer une feuille attestant que l’étudiant a bien suivi les cours. “Mais s’ils n’ont pas le niveau dans les épreuves théoriques, ils l’ont bien souvent pour la pratique”, détaille Didier Chenet, qui travaille à ce qu’un véritable certificat leur soit délivré.

“Ce projet arrive à point nommé pour suivre l’évolution de l’apprentissage”, conclut Didier Chenet.  

 

#CFAMédéric# Didier Chenet #BrunodeMonte# 


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Publié par Romy CARRERE



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