La cuisine végétalienne ne cesse de gagner du terrain. "C’est une tendance de fond. Les consommateurs demandent une offre saine et prennent conscience qu’ils n’ont pas besoin d’autant de viande", déclare, convaincue, Barbara Olivier, directrice marketing Europe de Copper Branch. L’enseigne de restauration rapide, née en 2014 à Montréal, mise justement sur ce créneau, avec un éventail de produits vegan, et autant que possible sans gluten et bio. Elle propose des bols énergisants à base de riz brun, de quinoa ou de nouilles de konjac. Ses burgers aux haricots noirs ou aux champignons sont préparés sur du pain de kamut biologique ou sans gluten, dans des wraps de chou collard ou d’épeautre. Les sandwiches côtoient les soupes, smoothies, desserts, ou encore les menus petits déjeuners servis toute la journée, pour un ticket moyen compris entre 12 et 15 €.
Des profils d’investisseurs
La marque, qui compte une cinquantaine de restaurants au Canada, vise désormais l’Europe, avec l’Hexagone comme premier point de chute. "Plein d’établissements indépendants se sont lancés sur le créneau vegan en France, mais il n’existe, à ma connaissance, aucune chaîne proposant une offre aussi large que la nôtre sur le segment", assure-t-elle. Martin Ayotte, ancien directeur financier au siège, gère aujourd’hui la master franchise pour la France, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Suisse, Monaco et la Belgique. Les deux premières unités ont été inaugurées en début d’année, à Brest et Angers. "On a signé 39 emplacements en 2018. On prévoit une douzaine d’ouvertures en 2019, dont Bruxelles, Nice, Boulogne-Billancourt, Lyon et Strasbourg au premier semestre", poursuit Barbara Olivier.
Ouverts en continu de 9 herues à 21 heures, les restaurants ciblent des superficies allant de 80 à 250 m², et des implantations en centre-ville et dans les centres commerciaux. "Nous recherchons activement des candidats pour Paris, Bordeaux, Lille, Rennes, Nantes et Marseille", précise-t-elle. Le profil idéal ? "Nos plats ne demandent pas de talent de restaurateur. Les recettes sont simples à exécuter, note-t-elle. En revanche, nous privilégions des investisseurs sensibles au concept et au bien manger, qui ont un côté RH développé".
Publié par Violaine BRISSART