Débarqué en France en 2013, Bruegger's affiche quatre points de vente à
Rennes, Paris, Toulouse et Vélizy. Et accélère le tempo. "Quatre à cinq
ouvertures sont prévues cette année, à Toulon, dans le centre commercial L'avenue
83 à partir d'avril, à Paris… Les autres adresses sont encore confidentielles",
déclare Vincent Le Duff, directeur de Bruegger's France. Son
objectif est d'atteindre une quarantaine d'établissements, en propre et en
franchise, à l'horizon 2022. "Pour nos restaurants de 130 à 250 m², les
zones prioritaires d'implantation sont les agglomérations de plus de 100 000
habitants, les zones de shopping et loisirs, les zones de transit type gares ou
encore les aéroports", précise-t-il.
Le leader américain du bagel a amorcé son développement international
avec cette première escale française. Mais bien d'autres destinations sont dans
les cartons. L'enseigne évoque des ouvertures en Allemagne et en Asie, courant
2017, et se donne pour priorité les "zones où le groupe Le Duff est déjà
bien implanté avec d'autres marques".
33 millions de consommateurs
Pour mener à bien cette conquête internationale, Bruegger's mise sur
plusieurs points forts : plus de trente ans d'expérience (300 points de
vente aux États-Unis et 33 millions de clients servis chaque année), la qualité
des produits (pain cuit sur place, ingrédients frais, préparation à la minute),
une ambiance de loft new-yorkais (briques, néons, verrière métallique) et un
service en continu. Outre son bagel bar (avec au choix 10 pains et 9 recettes,
soit 90 possibilités), la marque propose des burgers, des salades et une offre
de coffee house. Au menu : trois blends exclusifs, des thés glacés et des smoothies,
une dizaine de recettes de muffins classiques ou surprenants (fraise tagada
chocolat, banane marshmallow)… Enfin, un rayon épicerie permet de rapporter
chez soi quelques produits emblématiques (bagels frais, pop-corn, sauces
typiques…). "C'est une immersion dans la culture américaine moderne,
branchée et citadine", souligne Vincent Le Duff.
Publié par Violaine BRISSART