Combien de métiers peuvent-ils attirer avec cette proposition ? Se faire plaisir en faisant plaisir. Les retours des clients qui ont franchi votre porte pour passer un bon moment font souvent chaud au cœur. Dans cette période de sortie de crise, on parle beaucoup du sens que l’on donne à son travail. Voilà donc une proposition susceptible d’attirer les profils qui sont animés par l’humain. Le retour d’expérience du groupe de restaurants Midi et Demi est à cet égard éloquent (voir ici).
Charge à l’employeur de créer l’environnement pour que les équipes gardent le sourire. Et dans bon nombre d’entreprises (voir l’enquête du journal auprès de 6145 professionnels), la considération n’est pas au rendez-vous. Les rémunérations sont-elles à la hauteur des horaires tardifs, du travail de nuit, des coupures, des week-ends ? Les plannings sont-ils communiqués assez tôt ? En un mot, les besoins des salariés sont-ils suffisamment pris en compte ?
Les exemples mis en avant lors du congrès du GNI, qui s’est tenu la semaine dernière à Paris, par quelques employeurs qui mettent l’humain en avant dans leur entreprise montrent aussi que les résultats économiques suivent (voir ici). Alors, espérons que les négociations autour de la grille des salaires de la convention collective, qui ont débuté la semaine dernière entre les organisations patronales et salariales, aboutissent à un renouveau (voir ici).
La profession a suscité l’empathie de sa clientèle pendant la crise. Il faut maintenant qu’elle suscite des vocations pour la reprise.
Publié par Olivier MILINAIRE