À Bordeaux, "Nous faisons du bruit pour ne pas mourir en silence"

Gironde L'opération a fait entendra sa voix, vendredi 2 octobre à 11 h 45, dans la ville mais aussi aux alentours. Cette action, destinée à alerter les pouvoirs publics, porte trois revendications : maintenir les établissements ouverts dans le strict respect des mesures sanitaires, annuler des charges et non les reporter, et sauvegarder les emplois.

Publié le 05 octobre 2020 à 13:33

Dès 11 h 40 vendredi 2 octobre, la presse était massée place de la Comédie, au pied du Grand Théâtre  de Bordeaux (Gironde), où se trouve le restaurant de Philippe Etchebest, le Quatrième Mur. Le chef, entouré de ses équipes, a lancé :

"Si je suis là aujourd'hui avec l'Umih, avec toute mon équipe, c'est pour alerter les pouvoirs publics, pour leur dire que notre profession est en danger, pour leur dire que toutes les professions rattachées à nos métiers sont en danger, que les emplois de nos collaborateurs sont en danger. Alors pour cela, on va faire du bruit, pour ne pas mourir en silence.” 11 h 45 : en présence du bureau de l'Umih 33, mais aussi de représentants de la filière événementielle, le concert de casseroles d'une minute est amplifié par d'autres établissements de la place. En face, les équipes de l'Intercontinental Bordeaux et des ses restaurants, à droite, le personnel de la célèbre Entrecôte… Sur les réseaux sociaux, d'autres établissements de la ville informent qu'ils seront à l'unisson comme l'Alcala à Talence, Ed Wood Café…

  

Les gens n'en peuvent plus

Cette action, destinée à alerter les pouvoirs publics, porte trois revendications : maintenir les établissements ouverts dans le strict respect des mesures sanitaires, annuler des charges et non les reporter, et sauvegarder les emplois. "C'est lors d'une réunion avec plusieurs responsables de gros établissements que cette idée est née”, rappelle le président de l'Umih 33, Laurent Tournier. “Il faut se rendre compte qu'à Bordeaux, on a des hôtels qui enregistrent 10 % de taux de remplissage. Fermer les bars à 22 heures, c'est suicidaire. La restauration arrive péniblement à 50 % de son chiffre d'affaires habituel. Les traiteurs sont quasiment à l'arrêt, et l'événementiel à l'arrêt complet. 95 % des bars sont vertueux, il faudrait déjà faire appliquer les protocoles demandés.” 

“Cette action doit rester pacifique, martèle Philippe Etchebest. Il ne faut pas que ça craque, il faut trouver des solutions avant. La colère gronde, ça va très mal, je le vois sur les messages du site RestoEnsemble, les gens n'en peuvent plus. J'ose espérer que le Gouvernement nous entende.”

 

UMIH Philippe Etchebest #Bordeaux# 


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Publié par Brigitte DUCASSE



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