Bien que ce concept de monoproduit puisse permettre d’être identifié comme un spécialiste du produit en question, il est à noter qu’il est plus difficile de fidéliser sa clientèle quand on a qu’un seul plat à la carte. Bernard Boutboul, président de Gira, observe ainsi : “Ne pas avoir d’alternative à un produit, c’est ne pas pouvoir coller aux différents repas de la journée. En outre, qu’en est-il de l’achat répétitif ? Combien de fois revient-on acheter un même produit ?” Pour preuve, les grandes enseignes de fastfood qui étaient mono-produit ont diversifié leur offre et proposent désormais d’autres plats que le classique burger.
En conclusion, attention aux monoproduits : spécialiste oui, mais pas réducteur.
Publié par Bernard BOUTBOUL