Une école pour se former à la street food

Paris (75) Partenaire de l'association Street food en mouvement, la société Mon petit business apporte conseils, formations calibrées et même accompagnement pour les porteurs de projets autour de la cuisine nomade.

Publié le 11 septembre 2014 à 17:43

Au commencement fut le Tea Corner, rue Montorgueil (IIe), qu'a tenu pendant trois ans Séverine Pertays-Rosset. "J'avais l'esprit d'un entrepreneur mais pas forcement envie de vivre le quotidien d'un restaurateur", explique cette Parisienne, commerciale de formation. Puis il y eut la rencontre avec Cécile Kosman, une pionnière du mouvement food truck avec 2F1C, alias Deux filles, un camion. "J'ai revendu en 2001 Tea Corner pour proposer des formations autour de la création de salons de thé. J'ai alors lancé Mon petit business, qui a connu deux ans plus tard un nouvel essor. Avec Cécile, nous avons conçu un programme pour les porteurs de projets en street food", explique la chef d'entreprise.

Mixité totale

Elle séquence à merveille les deux vagues de stagiaires : "Pour les salons de thé, j'ai formé une cinquantaine de personnes, des femmes à 90 %, âgées de 30 à 45 ans qui avaient réussi une première carrière et souhaitaient changer de vie. Elles avaient des moyens financiers et un projet longuement mûri. Depuis un an, une deuxième vague de stagiaires se présente pour la street food. Côté sexe, la mixité est totale. Du côté de l'âge, nous avons 80 % de jeunes, de 18-35 ans. Ils n'ont pas de moyens, sont ultra-motivés, prêts à frapper à toutes les portes. Ils pensent porter un concept révolutionnaire et n'ont ni formation ni expérience hôtelière. Les 20 % restant sont des quinquagénaires, plutôt des hommes, qui ont envie de terminer leur carrière en beauté. Ils investissent des capitaux mais s'entourent d'une équipe jeune pour le terrain."

Séverine Pertays-Rosset conclut : "Qu'importe la monture - triporteur, vélo, roulotte -, c'est plutôt l'activité qui est déterminante. Éthique, locavore, sans gluten, bio, cuisine du monde... on retrouve toutes les tendances du moment. Les créateurs sous-estiment la charge de travail, en particulier pour la recherche d'emplacements et sur les réseaux sociaux, pour entretenir une notoriété. La street food draine plus de rêveurs que les salons de thé."


Photo

Publié par Francois PONT



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de partie H/F

84 - Lauris

Au cœur du parc régional naturel du Luberon, le Domaine de Fontenille propose une immersion au cœur de la Provence pour savourer le temps, la beauté et les bienfaits de la nature. L’enfilade des salons s’ouvre sur le parc et la vallée de la Durance et chacune de ses 19 chambres est unique, lumineu

Posté le 02 mai 2025

Pâtissier H/F (Stage/Apprentissage)

44 - NANTES

Nous recherchons pour la rentrée de septembre 2025 (le 2 précisément): Un ou une (e) apprenti(e) en mention complémentaire Dessert de restaurant. Nous nous vous préparons à l'examen, et si l'expérience commune est bonne, vous vous verrez proposer un contrat CDI en fin d'apprentissage (le 31/08/2

Posté le 02 mai 2025

Chef de partie H/F

83 - ST TROPEZ

SAINT TROPEZ - Pour le restaurant la GIOIA à Saint Tropez, nous recherchons des Chefs de partie pour cette saison d'été. Etablissement festif ouvert le soir uniquement. Candidatures à envoyer à recrutement.stz@afgroupe.com

Posté le 02 mai 2025