Quelques mois après le décès de son regretté propriétaire, Pascal Clergeaud, Le Trianon, l'un des établissements
les plus emblématiques de Limoges, va poursuivre sa belle carrière. Repris par Lionel
Besse et son fils Pierre (anciens patrons du Paris à Limoges), le
café-restaurant situé face au lycée Gay Lussac continuera son histoire
commencée à la fin du XIXe siècle, sous l'enseigne Au bon Piccolo. Considéré comme l'un des plus beaux cafés de la
cité, il n'a cessé au fil des ans de cultiver ses qualités d'accueil et d'excellence.
Le Trianon conserve son décor art déco, ses chaises et tables
bistrot, son comptoir de chêne et ses toiles peintes. Son nouveau patron n'aura
changé que quelques éléments mineurs dans la salle pouvant accueillir 80 couverts,
sans transition ni fermeture, exploitant immédiatement un outil en parfait état
de marche.
Une
carte"dans le pur esprit brasserie de la maison"
"Par contre, nous avons réécrit une carte qui n'existait pas autrement
que sur des ardoises, confie Lionel Besse. La tradition culinaire à l'ancienne est
préservée, avec une cuisine basée à 100 % sur des produits frais, dans le
pur esprit brasserie de la maison. Dans nos menus, des viandes françaises et
des plats anciens, comme la blanquette de veau ou le bourguignon à la joue de boeuf.
Même nos croque-monsieur sont des vrais plats avec accompagnement, et non pas
des en-cas, et tout, de l'amuse-gueule au dessert, est fait sur place."
Servant midi et soir, pour un ticket moyen de 12,50 € au déjeuner
et 20 € au dîner, Le Trianon est aussi le rendez-vous des étudiants (800
élèves de l'autre côté de la rue). On peut y manger à toute heure un casse-croûte
ou une glace, dans une ambiance relativement jeune en journée, et plus mature
en soirée. Indissociable de l'histoire locale, l'établissement de cinq salariés
cultive un véritable esprit bistrot. "Nous
ferons, avec notre chef Yann Dartiguelongue, évoluer notre offre, mais avec l'envie de toujours mieux faire.
C'est notre marque, nous la conserverons", affirme Lionel Besse.
Publié par Jean-Pierre GOURVEST