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Les
burgers, les pizzas, les bagels ? Très peu pour François Rolland et
Marie Huc qui, loin des sentiers battus, préfèrent surfer sur "un
produit que personne ne propose". Après mûre réflexion, le tandem décide de
s'attaquer au cordon bleu, façon street food. Dans leur établissement Les
Petits Rolls de Paris (IIe), on peut ainsi déguster L'Original (roll pané à
base de dinde, crème au comté affiné 18 mois et lard croustillant), un Indien
dans la ville (boeuf, carottes tandoori et chèvre), ou encore Le montagnard
(jambon blanc, purée, fromage à raclette). "On intègre différentes viandes
et des légumes. Tout est frais, fait maison et, si possible, avec des produits
français", souligne François Rolland.
Chaque saison, quatre nouvelles recettes de rolls (dont une végétarienne) s'affichent au menu. Les formules, quant à elles, oscillent entre 9,90 € (pour un roll et un accompagnement) et 18,90 € pour les gros appétits (deux rolls, un accompagnement, une boisson et un dessert).
Développer le concept
Le duo, qui réalise 80 % de son chiffre d'affaires à l'heure du déjeuner, tient également à développer son offre de coffee-shop. Pour ce faire, il sert du café artisanal signé par le torréfacteur parisien GramGram, ainsi qu'une création originale : la Fi'loutte. "La brioche est un produit que beaucoup de Français aiment, mais c'est parfois jugé bourratif. On a donc décidé de proposer une variation, plus aérienne et légère, une brioche feuilletée maison que l'on personnalise avec, par exemple, du caramel au beurre salé, du chocolat praliné ou de la compote pomme-poire, et que l'on agrémente avec de la chantilly au mascarpone et des toppings", explique-t-il.
Un an après son ouverture, l'enseigne accueille une cinquantaine de clients par jour, dont de nombreux fidèles. Mais l'aventure n'est pas facile pour autant. "On ne se paie toujours pas... La difficulté majeure, c'est de trouver du temps pour communiquer et faire connaître le produit, surtout quand on fait tout soi-même, comme nous, et que l'on n'a qu'un seul employé", confie le restaurateur. Par ailleurs, l'établissement n'a pas encore réussi à se positionner sur le créneau de la livraison. "Deliveroo ne veut pas de nous, car ils ont déjà trop d'enseignes partenaires dans ce secteur…", regrette-t-il. Néanmoins, le couple garde le cap. Son objectif ? Se développer à terme en propre.
Chaque saison, quatre nouvelles recettes de rolls (dont une végétarienne) s'affichent au menu. Les formules, quant à elles, oscillent entre 9,90 € (pour un roll et un accompagnement) et 18,90 € pour les gros appétits (deux rolls, un accompagnement, une boisson et un dessert).
Développer le concept
Le duo, qui réalise 80 % de son chiffre d'affaires à l'heure du déjeuner, tient également à développer son offre de coffee-shop. Pour ce faire, il sert du café artisanal signé par le torréfacteur parisien GramGram, ainsi qu'une création originale : la Fi'loutte. "La brioche est un produit que beaucoup de Français aiment, mais c'est parfois jugé bourratif. On a donc décidé de proposer une variation, plus aérienne et légère, une brioche feuilletée maison que l'on personnalise avec, par exemple, du caramel au beurre salé, du chocolat praliné ou de la compote pomme-poire, et que l'on agrémente avec de la chantilly au mascarpone et des toppings", explique-t-il.
Un an après son ouverture, l'enseigne accueille une cinquantaine de clients par jour, dont de nombreux fidèles. Mais l'aventure n'est pas facile pour autant. "On ne se paie toujours pas... La difficulté majeure, c'est de trouver du temps pour communiquer et faire connaître le produit, surtout quand on fait tout soi-même, comme nous, et que l'on n'a qu'un seul employé", confie le restaurateur. Par ailleurs, l'établissement n'a pas encore réussi à se positionner sur le créneau de la livraison. "Deliveroo ne veut pas de nous, car ils ont déjà trop d'enseignes partenaires dans ce secteur…", regrette-t-il. Néanmoins, le couple garde le cap. Son objectif ? Se développer à terme en propre.
Publié par Violaine BRISSART
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