Devant les délégués d'une cinquantaine de pays membres de l'ASI réunis à Reims, Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992 et président de l'Union de la sommellerie française (UDSF), a officialisé la candidature de la France pour l'organisation du prochain concours mondial, en 2022. Avec un dossier qui s'appuie en particulier sur trois destinations potentielles (Paris, Lyon et Cannes), il espère bien effacer les deux tentatives infructueuses précédentes pour les éditions de 2016 et 2019. Mais s'il ne manque pas d'atouts, notamment sur le plan de l'apport financier des partenaires potentiels, ce dossier n'est malheureusement pas le seul en lice...
En effet, la Lettonie a proposé d'accueillir l'épreuve à Riga, la Géorgie à Tbilissi et enfin la Nouvelle-Zélande à Auckland. Une concurrence jamais enregistrée jusqu'alors, qui satisfait le président international Andres Rosberg. Il y voit, à juste titre, le signe de l'image forte de ce concours, qui prend une dimension toujours plus importante au point de susciter autant de convoitises. Toutefois, à Reims, il ne s'agissait que de lancer le débat.
Les choses vont s'accélérer au cours des prochaines semaines, chaque postulant devant aller plus loin dans les détails de son projet, avant un vote à distance prévu au milieu du mois de décembre. À noter que cette épreuve sera le première placée sous la responsabilité du Suédois Arvid Rosengren (meilleur sommelier du monde 2016) et que le Français Olivier Poussier (meilleur sommelier du monde 2000) intègre la commission des concours.
D'ici là, la France connaîtra le nom de son candidat pour le concours ASI du meilleur sommelier d'Europe et Afrique (sélection organisée le 25 novembre) prévu du 16 au 20 novembre 2020 à Chypre. Les autres rendez-vous conduiront les instances internationales en Chine (septembre 2020), Allemagne (avril 2021) et sans doute Finlande (2022) pour les prochains assemblées générales.
Sommellerie Concours Philippe Faure-Brac
Publié par Jean BERNARD