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Aléna Boulan, qui a élu domicile dans le quartier de Nation à Paris (XIIe) depuis une dizaine d'années, a fini par se lasser des cafés traditionnels. "En discutant avec d'autres habitants, je me suis aperçue que je n'étais pas la seule", glisse-t-elle. La jeune femme décide donc d'ouvrir sa propre adresse : Smak. Place à une cuisine "mijotée, créative, variée et rapide". La formule annoncée sur l'ardoise (entre 13,50 et 16,50 €) est changée toutes les deux semaines, et chaque jour, le chef propose une ou deux nouvelles créations. "Nous parlons beaucoup avec nos clients pour savoir ce dont ils ont envie ou pour satisfaire ceux qui suivent des régimes spécifiques", note-t-elle. On pourra par exemple déguster des filets de rouget et leur chutney de tomate-ananas, du poulet aux poires, pruneaux et noix de cajou, de la panna cotta de tomate et céleri, un banoffee (pâtisserie anglaise à base de banane, crème Chantilly et confiture de lait)...
Un concept astucieux
Cette gourmandise quasiment sur mesure rime aussi avec efficacité. Les clients ne perdent pas de temps : ils choisissent entrées et desserts dans les vitrines réfrigérées, puis leur plat chaud au comptoir. "Ce système permet d'offrir une vraie cuisine de chef à des prix très raisonnables en supprimant les coûts liés au service", poursuit Aléna Boulan. L'enseigne comptera trois employés en salle dès septembre et deux en cuisine, pour une cinquantaine de places assises (terrasse comprise). Autre particularité du lieu : les plats sont servis dans un packaging en bois de peuplier, à l'aspect similaire à une boîte de camembert. "Avec son papier sulfurisé, cette boîte est adaptée aux fours et micro-ondes. Les clients peuvent ainsi emporter leur plat et facilement le réchauffer. C'est très pratique pour la vente à emporter", précise la restauratrice. Aujourd'hui, c'est pourtant la vente sur place qui tire le chiffre d'affaires, avec 70 à 80 tickets par jour. Les clients apprécient la terrasse et, à l'intérieur, l'espace signé par l'architecte Michaël Malapert, à qui l'on doit déjà Le Récepteur, dans le XVIe arrondissement parisien. Ici, carrelages et luminaires fifties côtoient des meubles en bois clair aux lignes contemporaines.
À terme, Aléna Boulan espère bien dupliquer ce concept dans d'autres quartiers de Paris.
Un concept astucieux
Cette gourmandise quasiment sur mesure rime aussi avec efficacité. Les clients ne perdent pas de temps : ils choisissent entrées et desserts dans les vitrines réfrigérées, puis leur plat chaud au comptoir. "Ce système permet d'offrir une vraie cuisine de chef à des prix très raisonnables en supprimant les coûts liés au service", poursuit Aléna Boulan. L'enseigne comptera trois employés en salle dès septembre et deux en cuisine, pour une cinquantaine de places assises (terrasse comprise). Autre particularité du lieu : les plats sont servis dans un packaging en bois de peuplier, à l'aspect similaire à une boîte de camembert. "Avec son papier sulfurisé, cette boîte est adaptée aux fours et micro-ondes. Les clients peuvent ainsi emporter leur plat et facilement le réchauffer. C'est très pratique pour la vente à emporter", précise la restauratrice. Aujourd'hui, c'est pourtant la vente sur place qui tire le chiffre d'affaires, avec 70 à 80 tickets par jour. Les clients apprécient la terrasse et, à l'intérieur, l'espace signé par l'architecte Michaël Malapert, à qui l'on doit déjà Le Récepteur, dans le XVIe arrondissement parisien. Ici, carrelages et luminaires fifties côtoient des meubles en bois clair aux lignes contemporaines.
À terme, Aléna Boulan espère bien dupliquer ce concept dans d'autres quartiers de Paris.
Publié par V. B.
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