Alors que le secteur du tourisme comprend jour après jour l’urgence de se transformer pour se tourner vers un écosystème durable, certains hôteliers et restaurateurs, habités par la passion de leur terroir et le respect de la nature, ont pris beaucoup d’avance afin de proposer à leurs clients des séjours en phase avec leurs convictions.
Christophe Hay est l’un d’eux. Depuis deux ans, il est à la tête de Fleur de Loire, à Blois (Loir-et-Cher), un hôtel-restaurant qu’il a pensé dans les moindres détails avec un fil conducteur : le respect de l’environnement, des produits et des équipes. L’établissement regroupe deux restaurants, dont l’un deux étoiles Michelin, un hôtel de 44 chambres, une pâtisserie, un laboratoire de boulangerie et un spa, et est labellisé Clef Verte et étoile verte Michelin pour la restauration.
Dans le choix ses fournisseurs, le chef a pris le soin d’étudier tous les postes de consommations, dont le nettoyage : “Beaucoup de chefs font attention à l’impact environnemental de leur maison mais ils oublient souvent les produits d’entretien. Or, c’est essentiel de savoir ce que notre activité va rejeter dans les égouts. Je voulais absolument être suivi par une marque engagée dans la même démarche que moi”, explique-t-il
Des tensioactifs d’origine végétale
C’est pourquoi il s’est tourné vers Green Care Professional, marque de Werner & Mertz, pour l’ensemble de ses produits de nettoyage. Cette société fondée en Allemagne il y a quarante ans a, sous l’impulsion de son fondateur, “très rapidement souhaité remplacer le pétrole utilisé pour fabriquer les tensio-actifs des détergents par une base végétale, explique Joséphine Copigneaux, directrice marketing.
Les années de recherche et développement ont permis de perfectionner et d’étoffer la gamme de produits écologiques destinés aux professionnels. “Quand le groupe a pris la décision de les substituer aux produits traditionnels, c’est passé comme une lettre à la poste car ils avaient la même efficacité au même prix”, se souvient la directrice.
Car la durabilité se fonde sur trois piliers : bon pour l’environnement, bon pour l’utilisateur et bon pour l’économie, c’est-à-dire de rester compétitif : “C’est une démarche saine qui nous permet de convaincre et d’emmener les gens avec nous.”
Le plastique : une ressource et non un déchet
Au-delà de la formulation des produits, Green Care s’est également attelé à la question du plastique utilisé dans les emballages. “Progressivement, nous sommes parvenus à le remplacer à 100 % par du plastique recyclé et recyclable. Les formules de nos produits sont concentrées, pour consommer moins d’emballage. De plus, tout ce qui entre dans leur composition est étudié en amont, qu’il s’agisse des bouchons, des étiquettes, des colorants, du papier, du vernis, de la colle ou encore des parfums.”
C’est là tout l’enjeu de la certification C2C (‘cradle to cradle’) que possèdent tous les produits Green Care. Elle consiste, pour une industrie, à considérer tout déchet comme une ressource, donc à fabriquer des produits qui pourront être réutilisés ou recyclés sans danger pour la santé ni pour l'environnement, “ce qui permet de produire sans appauvrir la planète”, insiste Joséphine Copigneaux.
Dans une démarche continue d’innovation, l’entreprise travaille depuis plusieurs années à l’élaboration de tensioactifs issus des déchets de l’agriculture en Europe, pour créer de nouveaux produits biosourcés et rapprocher les sources d’approvisionnements. “Cette société mérite d’être mise en avant car elle se bat sur ces sujets depuis longtemps et le fait bien. Quand on vient chez moi, on vient par rapport à mes engagements. Travailler avec Green Care me permet aussi d’aller jusqu’au bout de ma démarche”, assure Christophe Hay.
Publié par Roselyne DOUILLET
