Dans un communiqué envoyé le 27 décembre à Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie et des Petites et Moyennes Entreprises, l’Umih dénonce à nouveau la décision prise par le Gouvernement de fermer les discothèques : “Cette fermeture est une nouvelle injustice. Le Gouvernement, en voulant envoyer un signal fort, a sacrifié nos entreprises mais sans réalité sanitaire derrière.”
Pour justifier ses propos, le syndicat s’appuie sur une étude publiée par l’ANRS-Maladies menée en octobre dernier, comparant deux groupes, le premier ayant participé à une soirée en discothèque et justifiant d’un schéma complet de vaccination depuis au moins sept jours et certains étant diagnostiqués positifs au Covid-19 et un second groupe, au schéma vaccinal complet également, étant resté chez eux. Les premiers résultats parus montrent “qu’il n’y a eu ni cluster ni aucun élément prouvant une surcontamination des participants pendant cette soirée-test”
De plus, ajoute l’Umih, “force est de constater - et nous ne nous en réjouissons pas - que la hausse des contaminations n’a cessé d’augmenter dans notre pays malgré cette fermeture.”
Le syndicat souhaite enfin alerter le Gouvernement sur les conditions qui pourraient être imposées aux établissements de nuit lors de la réouverture : “La piste envisagée par le Gouvernement d’un test obligatoire pour tous, même vaccinés, est une ligne rouge pour notre secteur. Un test systématique, même gratuit, pour des jeunes triplement vaccinés serait un frein énorme à la réouverture de nos établissements.”
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