Le GNI et l'Umih font partie des signataires de la charte qui vient d'être remise à Brune Poirson. Tous rappellent l'intérêt du verre et son rôle dans l'économie circulaire. « Imperméable, neutre, inerte, transparent et préservant les propriétés du produit qu’il contient, le verre est un matériau d’emballage de référence pour l’industrie alimentaire et non-alimentaire, ainsi que pour les consommateurs. Pionnier du recyclage, recyclable à 100% et à l’infini, acteur du réemploi, le verre a toute sa place dans la transition d’un modèle linéaire ‘ fabriquer, consommer, jeter ‘ vers un modèle plus circulaire de l’économie. Les signataires partagent la vision de tendre vers le zéro déchet non valorisé, de mettre en œuvre des solutions durables tant d’un point de vue écologique qu’économique et d’inscrire l’emballage de demain dans une complémentarité de matériaux qui tous tendront vers un modèle circulaire ».
Engagements
Les acteurs de la filière verre se sont engagés à atteindre 90% d’emballages en verre collectés pour recyclage d’ici 2025 et tendre vers 100% d’emballages en verre collectés pour recyclage à horizon 2029, en augmentant le nombre de points d’apport volontaire, en développant la collecte des emballages en verre consommés hors domicile, notamment avec l’appui des distributeurs-grossistes en boissons, en soutenant les initiatives de collecte innovantes, en poursuivant les efforts d’éco-conception et en renforçant la mobilisation pour faire du geste de tri une évidence au quotidien à travers des campagnes de communication, nationales et territoriales, et en associant, en lien avec les collectivités territoriales, le tri à une cause citoyenne ou de proximité.
Les acteurs signataires estiment également que des actions ponctuelles plus pertinentes peuvent et doivent être mises en place d’ici là. « Les travaux menés dans le cadre des études de l’ADEME montrent l’intérêt d’un fonctionnement à l’échelle régionale des dispositifs de réemploi pour des produits locaux et consommés localement. Les signataires s’engagent donc à promouvoir le réemploi là où il est écologiquement et économiquement pertinent par la création, en partenariat avec l’ADEME, d’un Observatoire du Réemploi, afin d’étudier les conditions de développement et de mise en œuvre du réemploi en vue de définir une trajectoire de croissance. Le test et le développement de modèles de réemploi lorsqu’ils sont adaptés au produit ».