Pour le Groupement national des indépendants (GNI), les besoins des hôtels, cafés, restaurants et autres actifs du secteur ne sont pas pris en compte dans le plan de relance dévoilé ce jeudi 3 septembre par le Gouvernement, même si certaines mesures devraient être utiles selon lui comme les 3 milliards d’euros destinés à renforcer les fonds propres des entreprises. Pour Didier Chenet, président du GNI, le « compte n’y est pas ». Et d’expliquer : « Alors que nos entreprises comptent parmi les plus impactées par la crise économique, aucune mesure n’est annoncée pour notre secteur. Je déplore par exemple, l’abandon du projet de création d’une plateforme digitale française capable d’assurer la promotion et la distribution de nos territoires, de nos musées et monuments comme de nos chambres d’hôtels ou de nos tables de restaurants. Ce plan n’a malheureusement aucune ambition pour nos établissements ni pour le tourisme français. Ensuite, force est de constater que ce plan ne prévoit même pas l’essentiel, c’est à dire la sauvegarde de nos entreprises. Alors qu’il est indispensable de prolonger les mesures d’urgences adoptées au printemps, aucune décision n’est prise en ce sens. Le gouvernement doit prendre connaissance de la situation des hôteliers, des cafetiers et des restaurateurs. Nos professionnels ne sont pas dans la relance, ils sont dans la survie. Ce qu’ils attendent c’est une solution pour les loyers qu’ils doivent payer alors que leurs établissements étaient fermés, c’est le maintien du chômage partiel en l’état, sans reste à charge, c’est l’abaissement du point mort des entreprises par une réduction du cout du travail. Nous avons fait des propositions, nous ne trouvons aucune trace de celles-ci dans ce plan. La suite risque d’être catastrophique ».
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