« L'expérience de l'ouverture du Metropolitain nous sert, confie Paul-Arthur Berlan. On apprend de nos bêtises. Nous nous sommes organisés pour que tout soit bien fait tout de suite en soignant tous les détails ». Notamment en investissant dans un monte-charge et une cave à vins. En prenant un architecte-décorateur professionnel, pour réaliser un lieu coloré et lumineux, avec des tables en bois vernis, des assiettes sous cadre sur les murs, des livres, des plantes vertes et quelques oeuvres d'art contemporain. Moderne, cosy et simplicité pour cette deuxième affaire.
Paul-Arthur Berlan peut compter sur son associé, Aurélien Faure, que l'on retrouve en salle et qui « gère l'administratif ». Tous deux reconnaissent avoir essuyé plusieurs refus de la part des banques, et qu'en présentant le bilan du Métropolitain, cela a été un atout. A 33 ans, Paul-Arthur Berlan s'affirme comme un vrai chef d'entreprise. La notoriété apportée par Top Chef a été un plus : « Les clients venaient pour me voir et goûter ma cuisine. Maintenant, même si on m'en parle encore parfois, ils viennent et reviennent pour déguster mes plats ».
Publié par Nadine LEMOINE