Le tandem s'est efforcé de recréer "l'ambiance d'un déjeuner du dimanche en famille". Les grandes tables de dix personnes se partagent, tout comme les plats : ces derniers, servis dans des cocottes par le chef lui-même, se dégustent à deux au moins. La règle du jeu ? Plus vous partagez, moins vous payez. La carte ultra-courte, renouvelée chaque semaine, revisite des recettes du terroir : bourguignon de boeuf Black Angus, tartiflette de légumes, tarte boudinée et sa compotée de reinettes, riz au lait aux agrumes…
Pour peaufiner cette atmosphère "comme à la maison", l'établissement de 60 places assises a été mis en scène par la décoratrice Elise Cavard, de l'agence Les Précieuses libellules. L'aïeul fictif a ainsi disséminé quelques affaires personnelles (canne à pêche, vélo, bérets en guise de luminaires…), tandis qu'un coin salon permet de profiter du baby-foot ou des jeux de société.
Un concept transparent et durable
Julien Meunier et Pierre Durand, armés d'un BTS en hôtellerie-restauration et de diplômes en management et gestion-marketing, se défendent de tout story-telling. "On voulait faire quelque chose qui ait du sens, et essayer de changer un peu le monde à notre petite échelle", confient-ils. Outre la convivialité, les deux amis ont donc mis l'accent sur la transparence et la gestion durable de leur restaurant. "La cuisine est ouverte. On travaille avec une dizaine de producteurs et on donne à nos clients une plaquette avec la provenance des produits. Une petite épicerie permet d'ailleurs d'acheter quelques-uns des produits servis à table", soulignent-ils. Afin d'éviter les déchets superflus, Papy aux fourneaux privilégie également les boissons en vrac et les réservations.
Bien que le restaurant ait rencontré un bon accueil, les fondateurs ne comptent pas dupliquer le concept. "On est en train de réfléchir à une autre enseigne. Peut-être autour d'une mamie ou d'un oncle, qui sait ?", glissent-ils. À suivre…
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Publié par Violaine BRISSART