Qui représentez-vous ?
Le SNEG, à sa création, pour objectif de faire de la prévention. En 2013, l’organisation s’est scindée en deux avec d’un côté la prévention, de l’autre l’aspect syndical (Sneg & Co) ; la partie prévention bénéficiant d’aides de l’Etat qui n’étaient pas compatibles avec un travail syndical. 1/3 de nos adhérents en Ile de France, le reste en région.
Pourquoi avoir rejoint l’Umih ?
Ce sont les plus petites entreprises et celles qui se trouvent en région qui ont le plus besoin de conseils. Les grosses structures parisiennes sont adhérentes chez nous mais elles sont structurées, avec leur service juridique. L’Umih nous héberge rue d’Anjou, nous ouvre des portes et ses conseils sont précieux pour comprendre l’évolution toujours complexe de la législation.
Quels sont vos principaux dossiers ?
Les fermetures administratives restent notre problème majeur. C’est une épée de Damoclès qui nous condamne à la précarité. C’est une aberration juridique, qui fait appel à l’arbitraire. On ne peut jamais avoir ce qui va arriver dans l’heure qui suit. L’établissement est incriminé alors qu’il n’y est pour rien. La professionnalisation du secteur est nécessaire face aux problèmes de drogue, d’alcool, aux conflits de voisinage. Arrive ensuite, mais bien plus loin, les problèmes de billetterie. La nuit s’est transformée. Nos établissements, qu’ils soient BAM ou RAM, sont désormais ouverts à tout le monde et même en province. A une époque, cela aurait été impensable. Comme d’autres secteurs, la nuit subit aussi un phénomène d’uberisation avec l’organisation de ‘soirées parallèles’, dans des lieux où aucune réglementation n’est respectée (alcool, sécurité, tabac, Urssaf, etc). Les gens achètent leurs places sur une page Facebook sans connaître le lieu. Après, les réseaux font le reste.
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Publié par Sylvie SOUBES