Le groupe Noura, c’est une affaire de famille créée en 1989. Après avoir fondé un restaurant traditionnel libanais avenue Marceau à Paris (XVIe), Jean Paul Bou Antoun décline l’offre Noura en version gastronomique (Maison Noura), traiteur et événementiel. En 2013, le groupe se porte acquéreur de l’enseigne de restauration rapide Lina’s, spécialisée dans les sandwichs et salades, et s’ouvre ainsi à la franchise et à l’international. "Forts de cette expérience, nous avons décidé de créer un format de restauration rapide libanaise, un créneau quasi-inexistant en dehors du Moyen-Orient", explique Ziad Bou Antoun, dirigeant fondateur de la franchise Noura Street Food.
Shawarma et burgers libanais
Le premier restaurant pilote a ouvert ses portes en juillet 2018 à La Défense, suivi par un deuxième à Neuilly, en novembre. "À La Défense, nous enregistrons entre 300 et 350 tickets par jour", se félicite l’entrepreneur. Noura Street Food propose des sandwichs shawarma (classiques ou innovants comme cette recette de poulet, mozzarella et tomates confites), des burgers libanais vegan et kefta, des salades, des mezze froids et chauds, ainsi que des desserts. Avec un ticket moyen compris autour de 12 ou 13 €, le concept cible principalement les quartiers de bureaux et les jeunes actifs, de 25 à 45 ans.
L’international en ligne de mire
Un troisième établissement devrait voir le jour courant février, dans le centre commercial de Vélizy 2. Le groupe Noura vise "entre quatre et cinq emplacements par an en propre". Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille et Lille sont ciblées en priorité, tandis que la franchise devrait démarrer en 2020.
"Dans les cinq ans à venir, nous prévoyons une cinquantaine de points de vente en France. Pour réaliser nos magasins de 70 à 150 m², les coûts d’installation sont raisonnables : il faut compter entre 180 000 et 200 000 €, ce qui permet de se développer vite", estime Ziad Bou Antoun. L’international est également dans la ligne de mire de Noura Street Food : le lancement du concept est prévu dès 2023 en Europe, puis aux États-Unis.
Publié par Violaine BRISSART