Selon les entrepositaires grossistes, si le cidre « vit son heure de gloire » entre janvier et février (25% des ventes, tous secteurs confondus), il trouve aussi sa place à l'heure de l'apéritifs. Ses atouts, explique la Fédération nationale des boissons : sa fabrication artisanale, il ne contient pas de sucres ajoutés, il est faiblement alcoolisé et naturellement sans gluten. « Lorsque l'on sait que les amateurs de cidre son âgés de 50 ans en moyenne, nous pouvons l'affirmer, ce marché ne cible pas naturellement les millenials puisque souvent jugé comme peu dynamique. Pourtant, le cidre s'est récemment offert une cure de jouvence en surfant sur le phénomène de l'aromatisation. C'est ainsi que sont apparues sur les tables des établissements CHR, des recettes à la pêche, à la framboise, au pamplemousse, à la poire… » Des saveurs inédites arrivent désormais sur le marché et des campagnes se mettent en place avec la haute gastronomie ou encore en fonction des saisons. Les marques veulent parler aux nouvelles générations. Le hard cider, un peu plus alcoolisé et qui fait fureur Outre-Manche et Outre-Atlantique a fait son apparition dans l'hexagone. Une boisson fun et fruité à destination directe des millénials résume la fédération. « Le cidre, qui est issu des principale régions cidricoles que sont la Bretagne et la Normandie, et même s'il est observé un réritable problème de visibilité en dehors de ces deux régions, la révolution est en marche, conclut la FNB dans son bulletin d'informations. Les nouveaux venus participent à changer la donne, conférant au cidre une image de produit tendance, moderne ».
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