Depuis le début 2019, il y a eu Ran, la table japonaise chic (VIIIe arrondissement), le Victoria made in Saint-Barth et Saint-Tropez, mais également La Gare (XVIe arrondissement), belle cuisine sud-américaine signée Gastón Acurio et Créatures, le restaurant 100 % végétarien et éphémère des Galeries Lafayette qui ouvrira mi-juin. Benjamin Patou, le patron de Moma Group, ne s’arrête jamais d’entreprendre. La réouverture de Lapérouse, théâtre de la haute gastronomie parisienne depuis plus de trois-cent-cinquante ans, est son dernier fait d’armes.
Après de longs travaux, le service a repris le 27 mai dernier. “C’est un vrai bonheur et un soulagement, raconte Benjamin Patou. Au niveau culinaire, nous avons été au rendez-vous et le public a d’emblée été très réceptif.” Il faut dire que les moyens ont été mis en cuisine avec le recrutement de Jean-Pierre Vigato et de Christophe Michalak. “Lapérouse est un fleuron de la gastronomie, le premier restaurant triplement étoilé en 1933. Nous voulons offrir du très haut niveau gastronomique. Un exemple : nous avons racheté une cave de 10 000 bouteilles, à dominante Bourgogne. ”
Bientôt des Lapérouse Café
La nouvelle salle de l’établissement est sublime. Là encore, l’excellence est de mise : Laura Gonzalez a signé l’architecture d'intérieur, Cordelia de Castellane le graphisme et les arts de la table… Chic, élégante et décalée : l’ambiance demeure intacte.
Benjamin Patou voit plus loin. Plus qu’un restaurant gastronomique, il veut faire de Lapérouse une marque de renommée internationale. Pour cela, il a annoncé l’ouverture de plusieurs Lapérouse Café, des salons de thé innovants et raffinés. “La marque dispose d’un potentiel de développement très fort avec des valeurs bien définies. Dès 2020, nous allons investir l’Hôtel de la marine, place de la Concorde. En ce moment, nous travaillons sur la création de l’offre”, confirme l’intéressé.
Publié par Stéphane POCIDALO