Les dirigeants de la CPIH reçus par Sylvia Pinel

Paris

Publié le 28 septembre 2012 à 11:18
Gérard Guy, président de la CPIH, accompagné de Philippe Lefèvre, secrétaire général du syndicat et de Robert Touchet, président national des restaurateurs, ont été reçus cette semaine à Bercy par Sylvia Pinel, ministre du tourisme. Le sentiment d'être écouté et compris domine l'entrevue. Gérard Guy résume ainsi ce rendez-vous : « C'est une ministre des plus cordiales et très au fait des TPE et des problèmes de la ruralité. Nous lui avons bien sûr rappelé tous les tenants et aboutissants du dossier de la TVA et le tsunami sur l'emploi et l'investissement qui allait arriver si le taux devait être relevé. Nous avons également parlé du paracommercialisme : les salles des fêtes dans lesquelles on fait tout et n'importe quoi, les invitations à des dîners 'presque parfaits' payants… Concernant les chambres d'hôtes, nous n'avons rien contre celles-ci ; elles participent au maillage du territoire mais elles doivent avoir les mêmes obligations que nous en terme d'incendie par exemple. Nous lui avons donné cet exemple d'un hôtel de 7 chambres qui devait fermer par ce qu'il n'avait pas les moyens financiers de faire les travaux qu'on lui imposait. Résultat, il a décidé de se transformer en chambre d'hôtes… Comme vous le savez, les chiffres d'affaires diminuent et les plus touchés sont les petits cafés. On vient d'annoncer une augmentation probable des droits d'accises sur la bière. Le montant doublerait ce qui amènerait une augmentation de 50 centimes du prix de vente du demi de bière. Jamais les consommateurs ne vont croire que cette augmentation est due à une montée des droits et ils vont mettre ça sur le compte des cafetiers. On ne peut pas multiplier indéfiniment les taxes et les charges sans tuer une activité. C'est pourtant ce qui risque de se passer… La loi sur l'accessibilité, sujet dont nous avons évidemment parlé, est inapplicable en l'état. Et puis, on ne peut pas justifier de retour sur l'investissement… Le dossier des nouvelles normes se poursuit et il faudra faire le point en 2013. Il y a aussi la fiscalité du plan comptable. Nous estimons, à la CPIH, qu'il est urgent de revoir la durée des amortissements avec des fonds sur 12 ans et des murs sur 25 ans. Dernier volet évoqué, la transmission des entreprises. Il est très difficile pour des jeunes d'accéder aux reprises. Nous devons pouvoir compter sur le contrat de génération et la banque d'investissement. Le gouvernement, nous a-t-elle dit, a engagé une réflexion sur ce problème de la transmission ; c'est un sujet très sensible chez nous ».   

Publié par Sylvie SOUBES



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles