Construit il y a plus d'un siècle pour abriter l'éducation des séminaristes et des collégiens, le Maison du séminaire a plusieurs fois changé d'orientation avant que l'Évêché, propriétaire, ne se décide en 2011 à lui donner un nouveau visage. "L'entretien, la pérennisation et la valorisation de ce patrimoine ne pouvait plus se concevoir autrement que sous un angle économique", explique Sylvain Boutin, directeur de l'établissement. Le développement de l'affaire, supervisé par Didier Torres, économe diocésain adjoint, est associé à plusieurs phases de travaux. La première, exécutée entre décembre 2012 et février 2013, pour un montant de 700 000€, a permis de moderniser le rez-de-chaussée avec son lobby, son restaurant, son bar. Une autre, en cours, concerne la redistribution des espaces, la modernisation des chambres existantes et la création de six nouvelles.
Le début d'une histoire
"Ici, tout est à faire, poursuit Sylvain Boutin. Ni l'hôtel ni le restaurant n'ont d'histoire. Nous partons de zéro mais nous avons des atouts indéniables : un site exceptionnel sur un hectare de jardin, des volumes, un grand parking, une belle terrasse ouverte sur la mer, un côté hors du temps lié à l'identité religieuse de la maison." Si la volonté est de faire du restaurant l'une des bonnes tables de Nice, le vrai virage devait venir, sur le plan économique, de l'augmentation du nombre de chambres qui passera de 46 à 70, pour des superficies de 18 à 30 m². Le projet définitif prévoit que les trois quarts auront vue mer avec une classification pressentie 3 étoiles. Les prix resteront volontairement inférieurs à ceux du marché. L'activité génère vingt emplois dont quatre en cuisine.
Publié par Anne SALLÉ